Voici une réécriture du « Chêne de l’Ogre »
La pauvre fille
Après quelques années, la petite fille de Aicha prend la permission de sa mère de sortir avec ses camarades pour faire un pique-nique dans la forêt afin d’oublier un peu les soucis de la vie quotidienne. Alors Aicha accepte immédiatement. La jeune fille, folle de joie, embrasse sa maman puis elle court comme une flèche à sa chambre pour préparer ses affaires. Et se précipite très contente vers le lieu du rendez-vous.
La gentille fillette rencontre ses camarades près d’un arbre connu par les villageois, « Le Chêne de l’Ogre ». Ils restent un moment sous son ombre. Ensuite, ils commencent à jouer : ils courent, ils sautent… Ils s’amusent comme des fous… Le temps passe comme un éclair et sans faire attention, ils remarquent que la nuit est déjà tombée. De peur chacun prend le chemin du retour à la maison. Mais un problème se pose : la fille d’Aïcha ne trouve pas son chemin. Elle est perdue. La pauvre ne sait plus ce qu’elle va faire. Comment va-elle atteindre sa demeure ? Alors, elle pleure tellement elle est troublée et effrayée. Elle tremble comme une feuille, elle crie mais sans aucun résultat. Sachant que ce n’est pas des habitudes de sa fille de s’attarder ainsi, la mère s’inquiète beaucoup, elle ne sait pas ce qu’elle va faire. Elle reste, au début, devant la fenêtre à attendre sa fille en priant Dieu que rien de mal ne lui est arrivée… Le temps passe… aux premières lueurs du jour et ne pouvant plus attendre, elle fait alors appel aux habitants du village pour l’aider dans ses recherches. Tout le monde se précipitent et fouillent tous les lieux mais leurs efforts n’aboutissent à rien. Tous perdent espoir jusqu’à l’instant où on a trouvé la capuche de la fille accrochée à l’écorce du chêne. C’est très bon signe, on a trouvé finalement un indice qui prouve la présence de la fille.
Tous deviennent très contents. Ils croient qu’ils ont enfin trouvé la fillette. Mais non ils se trompent complètement, la petite fille est morte. Elle est tombée dans le mystérieux et horrible gouffre qui s’est creusé sous le tronc du « Chêne de l’Ogre » et cette fois-ci, c’est un morceau de sa robe qui reste encore accroché à une roche de la paroi de cet abysse.
Yessmine Yaïch 7ème B 9