Sujet:
Un dimanche, tu es parti avec tes parents pour faire un pique-nique en pleine nature en dehors de la ville. Au cours de ce repas en plein air, un petit incident est arrivé.
Raconte ce qui s’est passé tout en intégrant quelques répliques et des passages descriptifs.
Développement:
Ma sœur
Actuellement, nous souffrons énormément de fatigue physique et mentale. Cela est dû aux accumulations des problèmes de la vie et à la pollution intense et insupportable de l’environnement. Ainsi, on doit tous rechercher de temps en temps un havre de paix où on peut changer d’air et d’occupation surtout nous, pauvres citadins, qui sommes tout le temps enfermés dans des immeubles. On est les plus touchés et plus menacés c’est pourquoi on doit chercher n’importe quel moyen pour se distraire.
Un jour hivernal mais ensoleillé, mes parents, ma sœur, mon frère et moi profitons de cette bonne occasion pour aller pique niquer, changer d’ambiance, respirer l’air frais et oublier les soucis quotidiens. Nous prenons le chemin de la forêt avoisinante. En arrivant, papa et maman choisissent un bel endroit ombragé donnant sur un ruisseau. Ils apportent les affaires et chacun choisit une distraction particulaire. Mes parents s’allongent en admirant les paysages féeriques dans le silence absolu. Mon frère et moi, nous allons escalader les petites dunes rocheuses. Quant à ma petite sœur, elle préfère aller se balader et profiter de cette occasion pour cueillir un joli bouquet de fleurs sauvages très odorantes. Mais dommage les moments agréables s’écoulent rapidement. L’heure du déjeuner arrive, maman nous fait signe. Mon frère et moi, nous arrivons dès le premier appel car nous avions une faim de loup. On attend ma sœur, mais en vain. Bien angoissés, chacun prend une direction pour aller à sa recherche. Des heures et des heures passent, nous sommes exténués et affamés. Désespérés, nous n’arrivons plus à prononcer un mot. Chacun de nous commence à penser au pire : un accident, un loup, une vipère, un gouffre… affligée, ma mère sanglote et gémit tellement sa douleur et horrible. Mon père, quant à lui, s’éloigne pour ne pas montrer ses larmes et sa peur et nous, nous avons le cœur déchiré et nous pleurons comme des fillettes! Soudain, nous entendons un bruit de pas, nous nous précipitons dans sa direction et, Dieu sois loué, nous voyons venir un bûcheron qui tenait ma frangine dans les bras. Elle est dans un état affreux : ses yeux sont rouges, cernés et gonflés à force d’avoir pleuré à chaudes larmes, son visage est pâle comme un citron et ses vêtements sont trop sales et déchirés par endroit sans oublier ses pieds nus et ensanglantés à force de marcher.
- Où étais-tu vilaine fille ? dit maman en retenant ses sanglots.
- Comment as-tu pu mous faire ça ? dis-je trop inquiet.
- Mais que s’est-il passé ? Quelqu’un t’a fait du mal sœurette ? interroge mon frère glacé par la terreur à l’idée qu’il lui est arrivé un malheur.
- Je ne sais pas. Je me suis éloignée un peu sans le vouloir à la recherche d’une magnifique fleur unique qui plaira à maman et je me suis égarée ! balbutie ma sœur les yeux écarquillés et d’une voix tremblante entrecoupée de gémissements.
- Excusez-la madame, c’est une gamine ! Elle a eu vraiment très peur et s’est mise à crier de toutes ses forces pour que quelqu’un l’entende. Dieu merci je l’ai trouvé à temps ! Vous savez bien combien ses environs sont dangereux ! réplique, d’un air sérieux, le bûcheron en fronçant les sourcils
- Cette expérience te serviras de leçon ma petite ! dit papa d’un ton tendre pour la réconforter.
Ainsi, notre journée est bien gâchée ! Tout le monde est sur les nerfs de n’avoir pas pu profiter de cette occasion pour se détendre. En un clin d’œil, nous plions nos bagages et nous revenons chez nous trop déçus et bien fatigués mais soulagés de savoir que notre sœur est saine et sauve !
Mohamed Amin Masmoudi 7ème B 10