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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 22:38

Types et formes de phrases

  1. Indiquez le type de phrases suivantes :
  • Quand pourrons-nous regarder la télé ? (exclamative – interrogative – déclarative -impérative)
  • Prends cette chaise et reste assise. (interrogative – impérative - déclarative)
  • Ne peux-tu pas être gentille avec ton frère ? (exclamative négative -                                                                                                         Interro-négative  -  déclarative négative)
  • Je me couche tôt ce soir. (impérative – déclarative - exclamative)
  • Que le ciel est beau cette nuit ! (exclamative – impérative - interrogative)
  • Je ne prendrais pas de cette salade. (déclarative négative - impérative négative - exclamative négative)
  • Comme tu n’es pas aimable ! (déclarative négative - exclamative négative - impérative négative)
  • Ne mets pas tes doigts dans ton nez ! (déclarative négative - exclamative négative - impérative négative)
  1. Effectue les transformations selon le modèle.

Nicolas  dit : « Il fera beau. »

Nicolas  s'interroge : « Fera-t-il beau ? »

Nicolas s'exclame : « Il fera beau ! ».

 

Le brouillard est épais.

  • Nicolas dit : «……………………………………………………………  »
  • Nicolas s'interroge : «………………………………………………………. »
  • Nicolas s'exclame : «…………………………………………………………»

 

  1. Relie comme il convient

4.     Indique le type et la forme de chaque phrase.

 

Que de progrès la médecine a accomplis ! ……………………………………………………..

Les médecins sont souvent appelés en urgence. ………………………………………………

Je ne pense pas que ce malade soit guéri. ………………………………………………………

Ne prends pas n'importe quel médicament.……………………………………………………

Ne crois-tu pas que tu devrais te soigner ? …………………………………………………….

 

 5.        Écris les phrases demandées.

 

Une phrase déclarative sur les animaux :

........................................................................................................................................................

Une phrase interrogative sur la géographie :

.........................................................................................................................................................

Une phrase exclamative sur la peinture :

......................................................................................................................................................

Une phrase impérative sur le sport :

......................................................................................................................................................

6.        Lis attentivement le texte et recopie une phrase de chaque type

  • Phrase déclarative : …………………………………………………………..
  • Phrase interrogative : ………………………………………………………...
  • Phrase impérative: ……………………………………………………………
  • Phrase exclamative : …………………………………………………………

 

Ayem aimait sa mère et lui obéissait.

Kevin, lui, n’écoutait jamais :

«  Kevin, tu es encore assis là où c’est mouillé !

- Non !

- Comment non ?  Lève-toi immédiatement. »

 

Triki Hajer

7ème B 9

Ø   Où vas-tu en vacances?                                              

Ø   Tu verras la montagne est belle.                               

Ø   Je n’aime pas voyager en train.                                

Ø   Sortez d’ici !                                                                

Ø   Comme il a grandi

Ø   AFFIRMATIVE

Ø   NEGATIVE

Ø   INTERROGATIVE

Ø   EXCLAMATIVE

Ø   IMPERATIVE

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 15:41

 

1) Dans chacune des phrases ci‑dessous, indique si la proposition en caractères gras est juxtaposée, coordonnée ou subordonnée à l'autre proposition.

 

Nous aimons l'aventure, nous partons faire le tour du monde en vélo.

( _____________________ )

Je note ce rendez‑vous donc je ne l'oublierai pas.

( _____________________ )

Vous viendrez nous voir quand vous repasserez dans la région.

 ( ____________________ )

       Nous irons à l'hôtel, ou nous dormirons sous la tente.

( ____________________ )

Je prendrai un thé parce que je ne digère pas le café.

( ____________________ )

 

 

2) Transforme ces phrases simples en deux propositions indépendantes coordonnées par une conjonction de coordination à chaque fois différente.(attention à l'ordre des propositions)

 

Papa achète le journal. Il ne le lit jamais entièrement.

______________________________________________________________________________________________________

Il n'a plus faim. Il ne,veut plus de dessert.

     ______________________________________________________________________________________________________

Tu sors de la classe. Tu écoutes la leçon.

     ______________________________________________________________________________________________________

 

3) Transforme les trois propositions indépendantes juxtaposées en propositions indépendantes coordonnées par des adverbes de liaison.

Il se précipite sur Jules-Norbert, il tente de lui donner un coup de poing, il s’étale de tout son long dans le bac à sable.

________________________________________________________________________________________________________________________________________________

4) Dans les phrases suivantes, souligne la proposition principale et encadre leur subordonnée relative.

 

- Salut ! s’écria Adrien qui semblait ravi de le revoir.

 

C’était l’heure où les charpentes et le mobilier font craquer leurs jointures.

 

Mais en rentrant, Blouson de Cuir, qui portait de grosses chaussures de cuir, poussa violemment Jules-Norbert dans le salon.

 

5) Souligne la PSR et mets une croix sous son antécédent.

 

Fais moins de bruit, il y a mon petit frère qui dort. C’est l’histoire la plus drôle que je connaisse.

 

Le questionnaire auquel je réponds est long. Le film que tu regardes est un film d’horreur.

 

6) Transforme ces phrases indépendantes en phrase complexe comportant une principale et une PSR. (choisis correctement le pronom relatif qui convient et encadre l’antécédent).

 

Il s’éclaire avec une torche. Il tient une torche dans son poing droit.

________________________________________________________________________

 

J’ai lu cette bande dessinée. Tu m’as parlé de cette bande dessinée.

________________________________________________________________________

J’aime beaucoup ce petit village. Je vais en vacances dans ce petit village.

________________________________________________________________________

La maîtresse me pose des questions. Je ne sais pas répondre à ces questions.

________________________________________________________________________

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 00:15

Aux champs par Guy de MAUPASSANT

A Octave Mirbeau

Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline, proches d'une petite ville de bains. Les deux paysans besognaient dur sur la terre inféconde pour élever tous leurs petits. Chaque ménage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir. Les deux aînés avaient six ans et les deux cadets quinze mois environ ; les mariages et, ensuite les naissances, s'étaient produites à peu près simultanément dans l'une et l'autre maison.

Les deux mères distinguaient à peine leurs produits dans le tas ; et les deux pères confondaient tout à fait. Les huit noms dansaient dans leur tête, se mêlaient sans cesse ; et, quand il fallait en appeler un, les hommes souvent en criaient trois avant d'arriver au véritable.

La première des deux demeures, en venant de la station d'eaux de Rolleport, était occupée par les Tuvache, qui avaient trois filles et un garçon ; l'autre masure abritait les Vallin, qui avaient une fille et trois garçons.

Tout cela vivait péniblement de soupe, de pomme de terre et de grand air. A sept heures, le matin, puis à midi, puis à six heures, le soir, les ménagères réunissaient leurs mioches pour donner la pâtée, comme des gardeurs d'oies assemblent leurs bêtes. Les enfants étaient assis, par rang d'âge, devant la table en bois, vernie par cinquante ans d'usage. Le dernier moutard avait à peine la bouche au niveau de la planche. On posait devant eux l'assiette creuse pleine de pain molli dans l'eau où avaient cuit les pommes de terre, un demi-chou et trois oignons ; et toute la lignée mangeait jusqu'à plus faim. La mère empâtait elle-même le petit. Un peu de viande au pot-au-feu, le dimanche, était une fête pour tous, et le père, ce jour-là, s'attardait au repas en répétant : "Je m'y ferais bien tous les jours"

Par un après-midi du mois d'août, une légère voiture s'arrêta brusquement devant les deux chaumières, et une jeune femme, qui conduisait elle-même, dit au monsieur assis à côté d'elle :

- Oh ! regarde, Henri, ce tas d'enfants ! Sont-ils jolis, comme ça, à grouiller dans la poussière.

L'homme ne répondit rien, accoutumé à ces admirations qui étaient une douleur et presque un reproche pour lui.

La jeune femme reprit :

- Il faut que je les embrasse ! Oh ! Comme je voudrais en avoir un, celui-là, le tout petit.

Et, sautant de la voiture, elle courut aux enfants, prit un des deux derniers, celui des Tuvache, et, l'enlevant dans ses bras, elle le baisa passionnément sur ses joues sales, sur ses cheveux blonds frisés et pommadés de terre, sur ses menottes qu'il agitait pour se débarrasser des caresses ennuyeuses.

Puis elle remonta dans sa voiture et partit au grand trot. Mais elle revint la semaine suivante, s'assit elle-même par terre, prit le moutard dans ses bras, le bourra de gâteaux, donna des bonbons à tous les autres ; et joua avec eux comme une gamine, tandis que son mari attendait patiemment dans sa frêle voiture.

Elle revint encore, fit connaissance avec les parents, reparut tous les jours, les poches pleines de friandises et de sous.

Elle s'appelait Mme Henri d'Hubières.

Un matin, en arrivant, son mari descendit avec elle ; et, sans s'arrêter aux mioches, qui la connaissaient bien maintenant, elle pénétra dans la demeure des paysans.

Ils étaient là, en train de fendre du bois pour la soupe ; ils se redressèrent tout surpris, donnèrent des chaises et attendirent. Alors la jeune femme, d'une voix entrecoupée, tremblante commença :

- Mes braves gens, je viens vous trouver parce que je voudrais bien... je voudrais bien emmener avec moi votre... votre petit garçon...

Les campagnards, stupéfaits et sans idée, ne répondirent pas.

Elle reprit haleine et continua.

- Nous n'avons pas d'enfants ; nous sommes seuls, mon mari et moi... Nous le garderions... voulez-vous ?

La paysanne commençait à comprendre. Elle demanda :

- Vous voulez nous prend'e Charlot ? Ah ben non, pour sûr.

Alors M. d'Hubières intervint :

- Ma femme s'est mal expliquée. Nous voulons l'adopter, mais il reviendra vous voir. S'il tourne bien, comme tout porte à le croire, il sera notre héritier. Si nous avions, par hasard, des enfants, il partagerait également avec eux. Mais s'il ne répondait pas à nos soins, nous lui donnerions, à sa majorité, une somme de vingt mille francs, qui sera immédiatement déposée en son nom chez un notaire. Et, comme on a aussi pensé à vous, on vous servira jusqu'à votre mort, une rente de cent francs par mois. Avez-vous bien compris ?

La fermière s'était levée, toute furieuse.

- Vous voulez que j'vous vendions Charlot ? Ah ! mais non ; c'est pas des choses qu'on d'mande à une mère çà ! Ah ! mais non ! Ce serait abomination.

L'homme ne disait rien, grave et réfléchi ; mais il approuvait sa femme d'un mouvement continu de la tête.

Mme d'Hubières, éperdue, se mit à pleurer, et, se tournant vers son mari, avec une voix pleine de sanglots, une voix d'enfant dont tous les désirs ordinaires sont satisfaits, elle balbutia :

- Ils ne veulent pas, Henri, ils ne veulent pas !

Alors ils firent une dernière tentative.

- Mais, mes amis, songez à l'avenir de votre enfant, à son bonheur, à ...

La paysanne, exaspérée, lui coupa la parole :

- C'est tout vu, c'est tout entendu, c'est tout réfléchi... Allez-vous-en, et pi, que j'vous revoie point par ici. C'est i permis d'vouloir prendre un éfant comme ça !

Alors Mme d'Hubières, en sortant, s'avisa qu'ils étaient deux tout petits, et elle demanda à travers ses larmes, avec une ténacité de femme volontaire et gâtée, qui ne veut jamais attendre :

- Mais l'autre petit n'est pas à vous ?

Le père Tuvache répondit :

- Non, c'est aux voisins ; vous pouvez y aller si vous voulez.

Et il rentra dans sa maison, où retentissait la voix indignée de sa femme.

Les Vallin étaient à table, en train de manger avec lenteur des tranches de pain qu'ils frottaient parcimonieusement avec un peu de beurre piqué au couteau, dans une assiette entre eux deux.

M. d'Hubières recommença ses propositions, mais avec plus d'insinuations, de précautions oratoires, d'astuce.

Les deux ruraux hochaient la tête en signe de refus ; mais quand ils apprirent qu'ils auraient cent francs par mois, ils se considèrent, se consultant de l'oeil, très ébranlés.

Ils gardèrent longtemps le silence, torturés, hésitants. La femme enfin demanda :

- Qué qu't'en dis, l'homme ? Il prononça d'un ton sentencieux :

- J'dis qu'c'est point méprisable.

Alors Mme d'Hubières, qui tremblait d'angoisse, leur parla de l'avenir du petit, de son bonheur, et de tout l'argent qu'il pourrait leur donner plus tard.

Le paysan demanda :

- C'te rente de douze cents francs, ce s'ra promis d'vant l'notaire ?

M. d'Hubières répondit :

- Mais certainement, dès demain.

La fermière, qui méditait, reprit :

- Cent francs par mois, c'est point suffisant pour nous priver du p'tit ; ça travaillera dans quéqu'z'ans ct'éfant ; i nous faut cent vingt francs.

Mme d'Hubières trépignant d'impatience, les accorda tout de suite ; et, comme elle voulait enlever l'enfant, elle donna cent francs en cadeau pendant que son mari faisait un écrit. Le maire et un voisin, appelé aussitôt, servirent de témoins complaisants.

Et le jeune femme, radieuse, emporta le marmot hurlant, comme on emporte un bibelot désiré d'un magasin.

Les Tuvache sur leur porte, le regardaient partir muets, sévères, regrettant peut-être leur refus.

On n'entendit plus du tout parler du petit Jean Vallin. Les parents, chaque mois, allaient toucher leurs cent vingt francs chez le notaire ; et ils étaient fâchés avec leurs voisins parce que la mère Tuvache les agonisait d'ignominies, répétant sans cesse de porte en porte qu'il fallait être dénaturé pour vendre son enfant, que c'était une horreur, une saleté, une corromperie.

Et parfois elle prenait en ses bras son Charlot avec ostentation, lui criant, comme s'il eût compris :

- J't'ai pas vendu, mé, j't'ai pas vendu, mon p'tiot. J'vends pas m's éfants, mé. J'sieus pas riche, mais vends pas m's éfants.

Et, pendant des années et encore des années, ce fut ainsi chaque jour des allusions grossières qui étaient vociférées devant la porte, de façon à entrer dans la maison voisine. La mère Tuvache avait fini par se croire supérieure à toute la contrée parce qu'elle n'avait pas venu Charlot. Et ceux qui parlaient d'elle disaient :

- J'sais ben que c'était engageant, c'est égal, elle s'a conduite comme une bonne mère.

On la citait ; et Charlot, qui prenait dix-huit ans, élevé dans cette idée qu'on lui répétait sans répit, se jugeait lui-même supérieur à ses camarades, parce qu'on ne l'avait pas vendu.

Les Vallin vivotaient à leur aise, grâce à la pension. La fureur inapaisable des Tuvache, restés misérables, venait de là.

Leur fils aîné partit au service. Le second mourut ; Charlot resta seul à peiner avec le vieux père pour nourrir la mère et deux autres soeurs cadettes qu'il avait.

Il prenait vingt et un ans, quand, un matin, une brillante voiture s'arrêta devant les deux chaumières. Un jeune monsieur, avec une chaîne de montre en or, descendit, donnant la main à une vieille dame en cheveux blancs. La vieille dame lui dit :

- C'est là, mon enfant, à la seconde maison.

Et il entra comme chez lui dans la masure des Vallin.

La vieille mère lavait ses tabliers ; le père, infirme, sommeillait près de l'âtre. Tous deux levèrent la tête, et le jeune homme dit :

- Bonjour, papa ; bonjour maman.

Ils se dressèrent, effarés. La paysanne laissa tomber d'émoi son savon dans son eau et balbutia :

- C'est-i té, m'n éfant ? C'est-i té, m'n éfant ?

Il la prit dans ses bras et l'embrassa, en répétant : - "Bonjour, maman". Tandis que le vieux, tout tremblant, disait, de son ton calme qu'il ne perdait jamais : "Te v'là-t'i revenu, Jean ?". Comme s'il l'avait vu un mois auparavant.

Et, quand ils se furent reconnus, les parents voulurent tout de suite sortir le fieu dans le pays pour le montrer. On le conduisit chez le maire, chez l'adjoint, chez le curé, chez l'instituteur.

Charlot, debout sur le seuil de sa chaumière, le regardait passer.

Le soir, au souper il dit aux vieux :

- Faut-i qu'vous ayez été sots pour laisser prendre le p'tit aux Vallin !

Sa mère répondit obstinément :

- J'voulions point vendre not' éfant !

Le père ne disait rien.

Le fils reprit :

- C'est-i pas malheureux d'être sacrifié comme ça !

Alors le père Tuvache articula d'un ton coléreux :

- Vas-tu pas nous r'procher d' t'avoir gardé ?

Et le jeune homme, brutalement :

- Oui, j'vous le r'proche, que vous n'êtes que des niants. Des parents comme vous, ça fait l'malheur des éfants. Qu'vous mériteriez que j'vous quitte.

La bonne femme pleurait dans son assiette. Elle gémit tout en avalant des cuillerées de soupe dont elle répandait la moitié :

- Tuez-vous donc pour élever d's éfants !

Alors le gars, rudement :

- J'aimerais mieux n'être point né que d'être c'que j'suis. Quand j'ai vu l'autre, tantôt, mon sang n'a fait qu'un tour. Je m'suis dit : "V'là c'que j'serais maintenant !".

Il se leva.

- Tenez, j'sens bien que je ferai mieux de n'pas rester ici, parce que j'vous le reprocherais du matin au soir, et que j'vous ferais une vie d'misère. Ca, voyez-vous, j'vous l'pardonnerai jamais !

Les deux vieux se taisaient, atterrés, larmoyants.

Il reprit :

- Non, c't' idée-là, ce serait trop dur. J'aime mieux m'en aller chercher ma vie aut'part !

Il ouvrit la porte. Un bruit de voix entra. Les Vallin festoyaient avec l'enfant revenu.

Alors Charlot tapa du pied et, se tournant vers ses parents, cria :

- Manants, va !

Et il disparut dans la nuit.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 15:01

Le groupe nominal sujet : un verbe, plusieurs sujets.

L’inversion du sujet.

 

Exercice 1: Barre le sujet qui ne convient pas.

 

Sous nos pas, (la feuille – les feuilles) craquaient.

 

(Sébastien et Nicolas – Sébastien) écarte les branches sur son chemin.

 

(L’oiseau – les oiseaux) volettent de branche en branche.

 

(Ces voiliers – ce voilier) glisse sur le lac.

 

Près du pont, (l’eau –les eaux) bouillonnent avec violence.

 

Dans les bois, (Thomas et Juliette – Marie) cueille les premières fleurs du printemps.

 

(Les chants – le chant) mélodieux des mésanges accompagne les rires des enfants.

 

(Le petit sentier – des chemins imprécis) s’enfoncent dans les bois.

 

Exercice 2: Ecris les verbes au présent.

 

Bolets, cèpes et girolles (pousser)……………………….dans ce bois.

 

La chouette, le hibou et le grand duc (nicher)……………………dans le creux des grands arbres.

 

Mulots, lapins et lièvres (être)…………………..la proie des renards.

 

Ma mère, ma tante et ma grand-mère (partir)……………………. chez le coiffeur.

 

Audrey, son chien et son chien (voyager)…………………. en bus.

 

Exercice 3: Barre le verbe qui ne convient pas.

 

Océane et Tiffanie, les sœurs jumelles, (partage, partagent) la même chambre.

 

Arthur, chaque soir, après s’être lavé, (dîne, dînent) avec son petit frère.

 

Une file de voitures, cachée par de gros camions, (attend, attendent) au passage à niveau.

 

Quelques passagers, bousculés par des enfants impatients et un chien joueur, (descend, descendent) du train.

 

Exercice 4: Rassemble chaque groupe de phrase en une seule. Fais bien attention à l’accord des verbes.

 

La biche traverse le sentier. Le cerf traverse le sentier.

…………………………………………………………………………..

 

Sarah ramasse des champignons. Lucas ramasse des champignons. Samira ramasse des champignons.

…………………………………………………………………………..

 

Clara regarde la télévision. Son jeune frère regarde la télévision.

…………………………………………………………………………..

 

Exercice 5: Souligne en rouge le verbe et en jaune le GNS. Que remarques-tu ?……………………………………………………….

 

Dans la forêt profonde se cache le vieux cerf.

 

A travers le feuillage passent les rayons du soleil.

 

Au fond de la vallée coule une petite rivière.

 

A quelques kilomètres de là se trouvait le village.

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 17:02

L’expression de la cause et de la conséquence

 
1) LA CAUSE
La cause est le motif qui provoque un fait, ce qui est à l’origine d’un résultat.

  

Exemple: Il est content parce qu’il a réussi brillamment à l’examen

  

Les principaux liens logiques qui permettent d’introduire une relation de cause sont :
- conjonctions et locutions conjonctives de subordination : parce que, puisque, sous prétexte que, du fait que…
- conjonction de coordination : car

 

- adverbe : en effet
-
locution prépositive : à cause de, en raison de
Exemple: Il a réussi brillamment à l’examen parce qu’il travaillait régulièrement: Prop. subordonnée circonstancielle de cause

                            

Exemple: Il a réussi brillamment à l’examen car il travaillait régulièrement: Prop. indépendante coordonnée CC de cause
 
Exemple: Il a réussi brillamment à l’examen grâce à son travail régulier : GN prépositionnel CC de cause
                                         
2) LA CONSEQUENCE
La conséquence est le résultat qui découle d’un fait ou d’une action.
Exemple: Il travaillait régulièrement, donc Il a réussi brillamment à l’examen.
 
Les principaux liens logiques qui permettent d’introduire une relation de conséquence sont :
- conjonctions et locutions conjonctives de subordination : au point que, tellement que, tant que, si bien que, de sorte que, de telle manière que..
- conjonction de coordination : donc
- adverbes : aussi, alors, par conséquent, en conclusion, en conséquence…
 
Exemple: Il travaillait régulièrement, donc Il a réussi brillamment à l’examen : Prop. coordonnée CC de conséquence
                                                                            
Exemple: Il travaillait régulièrement, si bien qu'il a réussi brillamment à l’examen: Prop.subordonnée circonstancielle de conséquence
                                                                         
Exemple: Il travaillait régulièrement, alors Il a réussi brillamment à l’examen : Prop. subordonnée circonstancielle de conséquence

1) La conséquence pure et simple

 

—  Nous avons chanté de telle sorte que nous en avons perdu le souffle.

 

La conséquence est le résultat d'un seul fait pris dans sa globalité.

 

Conjonctions

 au point que, de façon que, de telle façon que, tant que, tellement que, si bien que, de sorte que, de telle sorte que, de manière que, de telle manière que

 

2) La conséquence liée à une idée de quantité, d'intensité...

 

— Il faisait si beau que nous sommes sortis.

— La journée s'est écoulée trop vite pour que nous ayons épuisé notre plaisir. (avec une nuance de regret)

— Nous étions tellement fatigués que nous ne pouvions plus continuer à marcher.

 

Conjonctions

si ... que, trop ...pour que, trop peu ... pour que, assez/suffisamment ... pour que, tellement ... que, tant ... que

 

 

La conséquence est liée à une idée de degré lorsqu'elle est construite à l'aide d'un corrélatif et que le fait intense est encadré par le corrélatif et la conjonction de subordination.                                                                    

 

De sorte que.. et de manière que... se construisent avec l'indicatif ou le subjonctif

— Il travaille beaucoup de sorte que ses résultats seront satisfaisants.

                          de sorte que 

ses résultats soient satisfaisants

.

Dans le premier cas, c'est un fait certain et attendu. 

Dans le second cas, c'est un fait incertain, mais souhaité. 

 

La subordonnée de conséquence est suivie de :

 

 l'indicatif/ du subjonctif

Conjonctions

de telle sorte que, de sorte que

de telle manière que, de manière que

au point que

si bien que

si/ tellement + adj. que 

de sorte que

de manière que

trop/assez... pour que

trop peu pour que

sans que

 

 

L'infinitif doit avoir le même sujet que le verbe principal

 

— Nous étions trop heureux pour pouvoir dormir (pour que nous puissions dormir, c'est nous qui ne pouvions dormir).

 

Prépositions introduisant les infinitifs :

à, au point de, assez... pour, trop pour, jusqu'à, de manière à, de sorte de, de manière à.

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 21:52

    EXERCICES  SUR  L’EXPRESSION  DU  TEMPS

 

I. Reliez les propositions par une conjonction de  subordination remplaçant les mots en italique :

 

1.       J’ouvris la porte de l’enclos, aussitôt les moutons se dispersèrent.

 

2.       On les invitera, alors ils viendront.

 

3.       La mère préparait le petit déjeuner, pendant ce temps les enfants dormaient.

 

4.       On a rétabli l’éclairage public, auparavant l’insécurité était grandissante.

 

5.       La pluie ne cessait pas, en attendant nous jouions aux cartes.

 

6.       Il éteignit la lumière, aussitôt après les moustiques reprirent leur concert.

 

7.       Elles épluchent les légumes, après elles les plongeront dans l’eau.

 

II. Transformez les phrases suivantes de manière à obtenir une proposition principale et une proposition subordonnée temporelle :

 

1.       Au lever du soleil ils partirent aux champs.

 

2.       Après avoir salué l’assistance, l’artiste se mit à chanter.

 

3.       En attendant son retour, nous irons voir ma tante.

 

4.       Pendant la représentation de la pièce, certains dormaient.

 

5.       Avant leur départ, les automobilistes faisaient le plein de carburant.

 

6.       Le portail ouvert, les ouvriers envahirent les ateliers.

 

7. Les enfants ramassèrent les feuilles mortes, les mirent dans des sacs et les déposèrent devant la porte.

 

8.       Irrités, beaucoup d’animaux deviennent dangereux.

 

9.       Dès la réception de la convocation, il se rendit au commissariat.

 

10.   Avant la sortie du film, tout le monde en parlait.

 

III. Mettez les verbes entre parenthèses au temps et au mode convenables :

 

1.       Dès qu’on (apercevoir) la côte, les passagers du bateau se mirent à sauter de joie.

 

2.       Nous continuerons les recherches jusqu’à ce que nous (retrouver) les disparus.

 

3.       Quand il (pleuvoir), les eaux inondaient la cour des maisons.

 

4.       Pendant que les uns (nettoyer) les salles, les autres iront chercher des tables.

 

5.       Nous (causer) tranquillement à l’ombre du pommier quand une branche craqua.

 

6.       Après qu’on (installer) le matériel de sonorisation, le concert commença.

 

7.       Avant qu’il (recevoir) l’invitation, il était venu.

 

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 21:51

Il faisait froid, il faisait sombre ; la pluie tombait fine et serrée ; deux enfants dormaient au bord d’une grande route, sous un vieux chêne touffu : Les pauvres enfants dormaient encore quand, au lever du jour, un homme passa sur la route, accompagné d’un beau chien, de l’espèce des chiens du mont Saint-Bernard. L’homme avait toute l’apparence d’un militaire ; il marchait en sifflant, ne regardant ni à droite ni à gauche ; le chien suivait pas à pas. En s’approchant des enfants qui dormaient sous le chêne, au bord du chemin, le chien leva le nez, dressa les oreilles, quitta son maître et s’élança vers l’arbre, sans aboyer. Il regarda les enfants, les flaira, leur lécha les mains et poussa un léger hurlement comme pour appeler son maître sans éveiller les dormeurs. L’homme s’arrêta, se retourna et appela son chien :

  « Capitaine ! Ici, Capitaine ! »

Capitaine resta immobile ; il poussa un second hurlement plus prolongé et plus fort.

Le voyageur, devinant qu’il fallait porter secours à quelqu’un, s’approcha de son chien et vit avec surprise ces deux enfants abandonnés.

« Pauvres enfants ! dit l’homme à mi-voix, ils vont périr[1] de froid et de faim, car je ne vois rien près d’eux, ni paquets ni provisions[2]. Comment a-t-on laissé de pauvres petits êtres si jeunes, seuls, sur une grande route ? Que faire ? Les laisser ici, c’est vouloir leur mort. Les emmener ? J’ai loin à aller et je suis à pied ; ils ne pourraient me suivre. »

Pendant que l’homme réfléchissait, le chien s’impatientait : il commençait à aboyer ; ce bruit réveilla le frère aîné ; il ouvrit les yeux, regarda le voyageur d’un air étonné et suppliant, puis le chien, qu’il caressa, en lui disant :

« Oh ! Tais-toi, tais-toi, je t’en prie ; ne fais pas de bruit, n’éveille pas le pauvre Paul qui dort et qui ne souffre pas. Je l’ai bien couvert, tu vois ; il a bien chaud.

Le voyageur souleva doucement le petit Paul toujours endormi, le plaça à cheval sur le dos du chien en appuyant sa tête sur le cou de Capitaine. Ensuite il ôta sa blouse, qui couvrait sa veste militaire, en enveloppa le petit comme d’une couverture, et, pour l’empêcher de tomber, noua les manches sous le ventre du chien et les emmena chez lui.

I- Compréhension (6pts)

1)       Où dorment les deux enfants? (1pt)

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2)       Dans quel état se trouvent-ils? (0,5pt)

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

3)       Quelle est l'attitude du chien vis-à-vis des deux enfants? Justifie ta réponse par une phrase du texte

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

4)       Comment Capitaine attire-t-il l'attention de son maître? Relève du texte une phrase qui le montre

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

II-Grammaire (7pts)

1.        Enrichis le paragraphe suivant aux moyens d'expansions de ton choix (varie les expansions) (1,5pts)

          Le voyageur……………………………………………....souleva le…………………………garçon toujours endormi. Le……………………homme a peur de réveiller cet enfant …………………………………………………………….. ; alors  il l'enveloppe soigneusement dans une couverture …………………………….. . en le voyant, le chien …………………………., Capitaine, a commencé à aboyer.

2.        Complète les phrases suivantes à partir du texte. (1pt)

a)       Au lever du jour, …………………………………..………………………………….dormaient encore.

b)       Capitaine……………………………………………………………………………………………………………….

c)        ……………………………………………………………….se sont bien occupés des enfants.

3.        Conjugue les verbes entre parenthèses aux temps convenables. (1,5pt)

a)       Ce soir, le voyageur (emmener)…………………………………les deux enfants chez lui, leur (donner)…………………………..à manger et ils (dormir)…………………………..dans son lit.

4.        Complète le paragraphe suivant par les homophones: a-as-à/ on-ont/es-est-et. (1,5pt)

       Les deux enfants…………….passé la nuit sous le grand chêne. Le garçon ………..bien couvert son petit frère.

III-Essai(7pts)

       Les deux enfants habitent maintenant chez le voyageur. Une amitié se noue entre eux et le chien Capitaine.

    Raconte comment ils passent leur journée tout en décrivant l'animal.

 

 



 

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 01:25

Pinocchio
Conte écrit en 1881 par Carlo Collodi
Il était une fois un vulgaire morceau de bois qui provenait d'un tas de bûches. Je ne sais pas comment cela arriva, mais le fait est qu'un beau jour, ce bout de bois se retrouva entre les mains de Gepetto, le menuisier. Le rêve de Gepetto était de fabriquer un pantin qui saurait danser, manier l'épée et faire des sauts périlleux.

Un pantin de bois qu'il baptiserait Pinocchio. Ainsi donc, Gepetto commença à tailler son bout de bois. Il lui sculpta des cheveux, puis un front et une bouche.

Le visage juste achevé, imaginez la stupeur du vieil homme en constatant que les yeux de son pantin remuaient. Le pantin était vivant, bien vivant ! Aussi, tout heureux, le vieil homme s'empressa -t-il de lui sculpter un cou, des épaules, puis tout le reste du corps.

A peine Pinocchio fut-il achevé qu'il se jeta dans les bras de son papa pour l'embrasser, et se mit à danser. Très pauvre, Gepetto lui fabriqua alors un habit de papier à fleurs, une paire de chaussures d'écorce et un bonnet de mie de pain. Pour devenir un vrai petit garçon, Pinocchio devait aussi aller à l'école.

C'est pourquoi, dès le lendemain, un beau cahier neuf sous le bras, notre pantin prit le chemin des écoliers. En route il rencontra un vilain bonhomme, si laid qu'il faisait peur à regarder. Sa longue barbe était plus noire qu'un gribouillage d'encre. Ses yeux étincelaient comme des lanternes rouges.

Terrorisé, Pinocchio s'enfuit et courut aussi longtemps que les jambes de bois le portèrent. Il arriva dans un champ où il trouva cinq pièces d'or qu'il voulut ramener à son pauvre père. A l'orée d'un bois Pinocchio rencontra un renard boiteux et un chat aveugle qui, clopin-clopant, avançaient en bons compagnons de malheur.

"Bonjour Pinocchio, dit le Renard. Oh ! Les belles pièces d'or.

De ces cinq misérables écus, veux-tu en faire cent, mille, deux mille ? Au pays des Nigauds, il y a un champ béni que tout le monde appelle le Champ des miracles. Si tu y creuses un trou pour y déposer un seul écu d'or. Le lendemain tu trouveras là un arbre chargé d'autant de pièces d'or qu'un bel épi peut contenir degrains."

Oubliant toutes ses bonnes résolutions, Pinocchio s'exclama : "Allons-y tout de suite !".

Et ils marchèrent, et ils marchèrent. Au crépuscule, prétextant quelque visite, ses nouveaux amis le quittèrent. Et Pinocchio poursuivit seul son chemin, dans la forêt épaisse et obscure.

Soudain deux silhouettes menaçantes jaillirent des taillis.

"La bourse ou la vie !", s'écria l'un des bandits armé d'un couteau.

Prompt comme l'éclair, Pinocchio lui happa la main qu'il coupa net d'un coup de dents. C'était en fait une patte de chat, celle de celui qu'il croyait son ami. Notre pantin s'enfuit à travers la forêt.

Mais, crac ! un piège se referma sur sa cheville. Pinocchio fut pris d'un tel tremblement que l'on entendait cliqueter les jointures de ses jambes de bois.

Comme par magie apparut alors une enfant belle comme un ange
aux cheveux bleus et au visage blanc de cire. Elle libéra le pantin et lui dit d'une voix d'outre-monde :
"Petit Pinocchio, rapporte ces pièces d'or à ton papa".

"Je les ai perdues", mentit Pinocchio qui en réalité les avait dans sa poche. A peine eut-il prononcé ce mensonge que son nez, déjà long, s'allongea, devint si démesuré qu'il ne pouvait plus se tourner de quelque côté que ce fut. La belle enfant, qui n'était autre qu'une fée, se mit à rire.

" Pourquoi riez-vous, demanda Pinocchio, soudain honteux.

- Je ris des mensonges que tu oses proférer. On reconnaît toujours les garnements de ton espèce à ce qu'ils mentent et ne vont pas l'école."

Apitoyée, la bonne fée frappa néanmoins trois coups dans ses mains, et ce nez énorme, disproportionné, retrouva sa dimension naturelle.

"C'est bien fait pour moi ! J'ai voulu être paresseux, jouer au vagabond, j'ai suivi les conseils de faux amis. La malchance me poursuit. Si j'étais resté chez mon papa, je ne serais pas si malheureux !" se lamentait notre pantin.

Et il jura à la fée d'être un bon petit garçon, de bien travailler à l'école. Avant de disparaître, cette dernière frappa une dernière fois dans ses mains et un pigeon apparut dans le ciel. "Pinocchio, viens avec moi, dit celui-ci, je viens de voir Gepetto qui se fabriquait une barque pour te chercher de l'autre côté de l'océan.

Cela fait si longtemps que le pauvre homme te recherche qu'il est prêt à affronter les tempêtes pour te retrouver ! Il faut le sauver avant qu'il ne soit trop tard." Pinocchio s'assit sur le dos du pigeon, et ils s'envolèrent loin vers l'est. Gepetto était déjà au large, Pinocchio eut juste le temps de voir une vague plus terrible que les autres renverser la frêle embarcation.
Cette dernière coula et ne réapparut plus. "Je crains que ton père n'ait été avalé par le terrible requin, se lamenta alors le pigeon. Ce monstre est plus gros qu'une maison de cinq étages et sa bouche est si large et si profonde qu'une diligence avec tous ses chevaux pourrait y entrer." Effrayé par ces mots, Pinocchio perdit l'équilibre et tomba dans les flots. Heureusement, le pantin de bois savait nager et voulut rejoindre une île à l'horizon. Mais une horrible gueule de monstre marin filait vers lui, et l'engloutit si brutalement qu'il tomba inconscient dans le ventre du grand requin.

Plusieurs jours passèrent. Pinocchio se réveilla enfin et aperçut une lueur, loin au fond de l'estomac du monstre. Là, au bout du tunnel, il rencontra, devinez qui ? Son vieux papa, assis et fatigué. Oh ! Mon petit papa !

Je t'ai enfin retrouvé. Je serai un bon garçon dorénavant ! Mais fuyons. Le requin dort encore". Tous deux escaladèrent la gorge du monstre.

De son immense bouche, ils traversèrent toute la langue et
enjambèrent les trois rangées de dents. Pinocchio se jeta alors à l'eau, prit son papa sur son dos, et se mit à nager. Abordant le rivage de l'île que Pinocchio avait remarquée, ils s'endormirent tous deux d'épuisement. Le pantin rêva d'une belle enfant aux cheveux bleus et, s'éveillant, ouvrit des yeux grands comme ça !

Il n'était plus un pantin, mais était devenu un beau petit garçon.

A côté de lui gisait un vieux bout de bois...

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 01:19

Champ lexical du portrait

 

Le portrait, l'autoportrait, la caricature, le portrait robot, la physionomie


- Le visage (la figure) : ovale, carré, rond, triangle, en forme de...
le visage en action: s'allonge, se creuse, se ferme, se détend
- La mine : ridée, fanée, tirée, fripée, fraîche, épanouie, réjouie
- Le teint : mat, basané, cuivré, bronzé, olivâtre, rubicond, livide, blafard, blême, terreux, couperosé, cireux
le teint en action: pâlit, jaunit, verdit, se plombe, rosit, rougit, bleuit
- La peau : blanche, noire, jaune, grise, sèche, rugueuse, lisse, satinée, moite, grasse la peau en action: se ride, se plisse, se tend
- Les yeux : pers, vairons, bleus, verts, marron, noisette, bridés, globuleux, vitreux, exorbités, en amande, enfoncés, saillants
les yeux en action: s'agrandissent, se dilatent, s'écarquillent, s'arrondissent, se plissent, se ferment, chavirent, fuient, s'égarent, clignotent, brillent, étincellent, se ternissent, rougissent, se mouillent, se noient, versent des larmes

- Les paupières: lourdes, tombantes
les paupières en action: s'ouvrent, se baissent, clignent
- Les sourcils: épais, clairs, forme de l'arc, couleur
les sourcils en action: se lèvent, se froncent
- Les cils: longs, fins, rares
- Le regard : vif, pénétrant, profond, fulgurant, éteint, vague, louche, torve, farouche, hautain, effaré, étonné, endormi
- Les joues: rebondies, roses, vermeilles, pâlottes, creuses, grosses, mafflues, pendantes, bajoues, pommettes saillantes
- Le nez de profil : grec, droit, busqué, aquilin, bourbonien, tombant, retroussé, crochu, en pied de marmite, en bec d'aigle
le nez de face: camus, camards, bourgeonnant, épaté
le nez en action: se pince, les narines se dilatent
- La mâchoire: carrée
- La bouche, les lèvres: fines, minces, bien dessinées, charnues, gourmandes, lippues, pendantes, vermeilles, exsangues
les lèvres en action: sourient, font la lippe, s'avancent, se serrent, se décolorent
la bouche en action: s'ouvre, s'entrouvre, se gonfle, se tord, se pince, se relève, s'abaisse, bave
- Les dents : blanches, jaunes, bien rangées, écartées
les dents en action: grincent, claquent, mordent, mordillent, rongent
- Le menton: carré, saillant, en galoche
- Les cheveux: denses, fournis, touffus, rares, clairsemés
d'aspect: hérissés, hirsutes, ondulés, frisés, crépus, crêpés, cotonnés
coiffés: courts, longs, en anglaises, en rouleaux, en tresses, en bandeaux, en boucles, en nattes, en brosse
couleur: bruns, blonds, auburn, teints
- Les oreilles: petits, ourlées, décollées
- Le front: haut, large, bas, étroit, plat, bombé, uni, ridé, soucieux
- Les détails particuliers et accessoires: moustaches, barbes, lunettes, lorgnons, fossettes, grains de beauté, mouche, éphélides, taches de rousseur, verrues, poireaux, cicatrices, balafres, perruques, maquillage

Quelques expressions et clichés
Les dents du bonheur (dents écartées), une face de carême (un visage triste), une face d'œuf (visage hébété), une mine patibulaire (visage qui inquiète), un faciès d'assassin, des oreilles en chou-fleur, un cou de poulet, un bec de lièvre, des yeux de merlan frit, le sourire de la Joconde, le nez au milieu de la figure, le nez de Cléopâtre, le nez de Cyrano, le nez de Pinocchio.

Allusions littéraires
"Le chevalier à la triste figure", Don Quichotte de la Manche, Cervantès
"Cheveux longs et idées courtes", proverbe médiéval
"Échevelé, livide...", La légende des siècles, Victor Hugo
"Dors-tu content Voltaire et ton hideux sourire
Voltige-t-il encore sur tes os décharnés?", Musset
"De même que les comédiens, pour ne pas laisser transparaître leur émotion sur leur visage, revêtent un masque, de même, devant progresser sur ce théâtre du monde où jusqu'à présent je suis resté spectateur, je m'avance masqué", Descartes
"Tu portes sur ton front ta superbe origine", Premières méditations poétiques, Lamartine

Transformation de texte - autour du portrait

texte à transformer en portrait flatteur et non menteur

 

Un individu louche de type basané entra dans la boutique. Ses yeux noirs et obliques reflétaient bien ses mauvaises intentions sans qu'il eût à les exprimer. Ses dents blanchies, par un dentifrice bon marché, luisaient entre deux lèvres fines et sèches comme pour mieux menacer quiconque tenterait de s'opposer à lui.
Pour ajouter au tableau, ses oreilles, pourtant ridiculement petites, n'étaient même pas dissimulées par des cheveux trop ras, trop crépus, qui laissaient deviner une quelconque maladie.
Jusqu'à son nez pointu planté au milieu de la figure sous ce front bas, tout en lui prouvait qu'on peut bien facilement juger les gens sur leur mine.



Exercice possible à faire : Une photographie à décrire en un court paragraphe

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 01:16

Fred et Katia

Jacob et Wilhelm GRIMM

 

  Il était une fois un jeune homme qui s'appelait Fred. Sa femme s'appelait Katia. Ils n'étaient pas mariés depuis longtemps, ils étaient donc de jeunes mariés. Un jour, Fred dit :

- Je m'en vais travailler aux champs, Katia, à mon retour je voudrais voir sur la table un bon rôti pour assouvir ma faim et une bière bien fraîche pour étancher ma soif.

- Vas-y, Fred, répondit Katia, tu peux compter sur moi, je préparerai tout comme il faut.
  L'heure du déjeuner approcha et Katia décrocha de la cheminée une grosse saucisse et la fit frire dans une poêle dans laquelle elle avait mis préalablement un morceau de beurre. La saucisse commença à griller et à frire et Katia était debout devant sa poêle et toutes sortes de pensées lui passaient par la tête. Soudain, elle eut une idée :
- Le temps que la saucisse grille, je pourrais aller tirer la bière à la cave.
  Elle mit un support sous le manche de la poêle, prit une cruche, descendit à la cave et commença à tirer la bière. La cruche se remplissait et Katia regardait. Soudain, elle s'affola :
- Bon Dieu, le chien là-haut n'est pas attaché ! Et s'il avait l'idée de me tirer la saucisse de la poêle? Il ne manquerai plus que ça !
  Et sur-le-champ, elle grimpa l'escalier de la cave quatre à quatre. Mais le chien tenait déjà la saucisse dans sa gueule et s'enfuyait en la traînant par terre.
  Katia se lança immédiatement à sa poursuite. Elle lui courut après un bon bout de temps dans les champs, mais le chien était plus rapide et ne lâchait pas sa prise. La saucisse, heurtant les mottes de terre, disparut au loin.
- Ce qui est parti, on ne peut plus le rattraper, pensa Katia revenant sur ses pas. Et, épuisée par la course folle, elle marchait à pas lents pour se remettre.
  Pendant ce temps-là, la bière dans la cave coulait à flots du fût, puisque Katia avait oublié de fermer le robinet. Et lorsque la cruche fut pleine, la bière, n'y trouvant plus de place, se mit à se déverser tout naturellement dans la cave et ne s'arrêta pas avant que le fût ne fut entièrement vide. Déjà dans l'escalier Katia vit la catastrophe.
- Ciel ! s'écria-t-elle, comment vais-je faire pour que Fred ne s'aperçoive de rien ? !
  Elle réfléchit un court instant et se rappela qu'il leur restait encore au grenier, depuis la dernière foire, un sac de farine de blé ; elle le descendrait alors à la cave et verserait la farine sur la bière.
« Voilà qui est bien, se félicita-t-elle, ce que tu arrives à mettre de côté au bon moment, tu le retrouves dans le besoin. »
  Elle monta alors au grenier, descendit le sac à la cave et le jeta sur la cruche remplie de bière. La cruche tomba et c'est ainsi que même la dernière bière de Fred se répandit dans la cave.
  « Tout compte fait, c'est bien comme ça, se dit Katia, une fois que c'est fait. Et puis, maintenant, tout est bien ensemble. »
  Elle répandit la farine dans toute la cave et lorsqu'elle eut fini, elle sauta de joie, pleinement satisfaite de son oeuvre :
  « C'est tout propre chez nous, c'est très joli ! »
  À midi, Fred rentra à la maison.
- Que m'as-tu préparé de bon à manger, ma petite femme ?
- Oh, mon petit Fred ! commença Katia, j'ai voulu griller une saucisse pour te faire plaisir, mais pendant que j'étais en train de tirer la bière dans la cave, le chien me l'a volée dans la poêle. Et après, pendant que je poursuivais le chien, toute la bière a coulé dans la cave et, comble de tout, lorsque j'ai voulu assécher la cave avec de la farine de blé, j'ai renversé la cruche. Mais ne t'en fais pas, la cave est de nouveau bien sèche.
- Ma petite Katia, dit Fred, tu n'aurais pas dû faire ça. Te faire voler la saucisse, laisser couler toute la bière du fût et, de plus, répandre toute notre farine fine !
- Mais je ne le savais pas, mon petit Fred, tu aurais dû me le dire.
  « Avec une telle femme, se dit le jeune marié, il va falloir être prudent. » Il avait économisé une belle petite somme et venait de l'échanger contre des pièces d'or. Il les montra à Katia :
- Regarde, ma petite chérie, j'ai là des pièces jaunes de quatre sous. Je les mettrai dans une marmite et je les enterrerai dans l'étable près de la vache, sous l'auge. Mais je te préviens : il ne faut pas que tu y touches, sinon cela va mal se passer.
- Mais bien sûr, mon petit Fred, promit Katia, je ne vais absolument pas les toucher.
  Mais à peine Fred eut-il tourné les talons que des marchands de poterie arrivèrent au village et proposèrent des marmites en terre et toute autre vaisselle. Ils demandèrent également à la jeune ménagère si elle était intéressée.
- Vous n'y pensez pas, braves gens, refusa Katia, je voudrais bien mais je n'ai pas d'argent. À moins que vous ne vous contentiez des pièces de quatre sous jaunes. Dans ce cas, je pourrais vous acheter quelque chose.
- Des pièces de quatre sous jaunes ? Pourquoi pas ! Il faut voir, montrez-les nous !
- Vous n'avez qu'à aller dans l'étable et les déterrer, elles sont sous l'auge. Moi, je ne dois pas y toucher.
  Les potiers filous allèrent à l'étable et déterrèrent les pièces d'or sous l'auge. Ils empochèrent le tout et partirent en courant en abandonnant dans la maison marmites et vaisselle. Mais dans la cuisine de Katia il y avait de la vaisselle à ne plus savoir qu'en faire, il fallait donc qu'elle trouve une utilité à tous ces nouveaux objets. Elle défonça alors toutes les marmites et tasses et les accrocha sur les palis de la clôture tout autour de la maison.
  Lorsque Fred rentra à la maison, il fut consterné par cette nouvelle décoration.
- Qu'as- tu fait, ma petite Katia ?
- J'ai pu acheter tout ça, mon Fred chéri, pour les pièces jaunes de quatre sous qui étaient sous l'auge.   Mais je ne les avais pas touchées, ça, pas question, les marchands ont bien été obligés de se les déterrer eux-mêmes.
- Mon Dieu ! s'écria Fred, qu as-tu fait, malheureuse ! Ce n'étaient pas des pièces de quatre sous jaunes mais de l'or pur, et toute notre fortune ! Tu n'aurais jamais dû me faire ça.
- Eh bien ! je ne le savais pas, mon petit Fred, tu aurais dû me le dire avant.
  Katia réfléchit un petit moment, puis elle s'écria :
- Sais-tu quoi, Fred ? Nous rattraperons ces voleurs et ils seront bien obligés de nous rendre notre or !
- Bon, d'accord, dit Fred, on va essayer. Mais prends du beurre et du fromage pour qu'on ait de quoi manger sur la route.
- Je vais en prendre, Fred, je vais en prendre.
  Et ils s'élancèrent. Fred allait plus vite, Katia traînait à l'arrière et prenait du retard.
  « C'est un avantage, se dit-elle, j'aurai de l'avance sur le chemin de retour. »
  Le chemin était en pente et des deux côtés il y avait de profondes ornières.
- Regardez donc ça, dit Katia, comme ils ont défoncé, déchiré et meurtri la terre ! Elle ne guérira jamais.
  Compatissante, elle prit le beurre et en badigeonna les ornières, à gauche et à droite, pour que les empreintes des roues de charrettes ne leur fassent plus mal. Toute penchée et absorbée par son travail, elle fit tomber de sa poche un morceau de fromage qui se mit à dévaler la pente. Et Katia raisonna ainsi.
  « J'ai déjà gravi cette pente une fois et je n'ai pas envie de recommencer. Qu'un autre fromage le rattrape et me rapporte le premier. "
  Elle prit un autre petit fromage et lui fit descendre la pente. Comme ils ne revenaient pas, elle en envoya un troisième à leur poursuite.
  « Ils attendent sans doute d'être plus nombreux, pensa-t-elle, ils n'aiment pas marcher seuls. »
Comme, même à trois, ils ne revenaient pas, elle se dit :
  « Je ne sais vraiment pas ce qui se passe. Il se peut que le troisième se soit trompé de chemin et se soit égaré ; je vais en envoyer un quatrième pour me le ramener. »
  Or, le quatrième fromage ne fit pas mieux que le troisième. Katia se mit alors en colère et lança même le cinquième et le sixième fromage ; elle n'en avait plus d'autres. Elle attendit encore un bon moment pour voir s'ils revenaient mais en vain, les fromages ne revenaient pas.
" J'aurais mieux fait de vous envoyer au diable, se fâcha Katia, ça vous aurait pris du temps, c'est bien vrai. Pensez-vous que je vous attendrai indéfiniment ? Certainement pas. Vous êtes plus jeunes que moi, vous n'avez qu'à me rattraper. »
  Elle poursuivit son chemin et rejoignit Fred qui s'était arrêté pour l'attendre, car il commençait à avoir faim.
- Voyons ce que tu as apporté à manger.
  Katia lui donna du pain.
- Et où sont le beurre et le fromage ?
- Oh, mon petit Fred, répondit Katia, avec du beurre j'ai soigné les ornières sur la route, mais les fromages ne vont pas tarder. L'un d'eux s'était échappé, alors j'ai envoyé les autres à sa poursuite.
- Tu n'aurais pas dû faire ça, Katia, dit Fred, gaspiller du beurre sur la route et faire rouler les fromages sur la pente.
- Eh bien ! mon petit Fred, tu aurais dû me le dire avant.
Ils se partagèrent le pain sec et Fred, soudain, s'inquiéta :
- Katia, as-tu bien fermé la porte de la maison avant de partir ?
- Oh non ! Fred, tu aurais dû me le dire avant.
- Retourne donc à la maison et fais-le. Je veux que notre maison soit bien en sécurité avant de continuer la route. Et rapporte quelque chose d'autre à manger, je t'attendrai ici.
Katia rebroussa chemin tout en réfléchissant :
  « Mon petit Fred veut quelque chose d'autre à manger, le beurre et le fromage ne sont apparemment pas à son goût. Je prendrai un panier de pommes tapées et à boire une cruche de vinaigre. »
  De retour à la maison, elle ferma le verrou de la partie haute de la porte, sortit des gonds la moitié basse et la chargea sur son dos en se félicitant pour la manière dont elle sut protéger la porte et mettre ainsi sa maison à l'abri du danger. Puis elle traîna un peu pour revenir, car elle se dit :
«  Mon petit Fred profitera ainsi bien du repos. »
  Et, lorsqu'elle le rejoignit à nouveau, elle dit :
- Tiens, mon petit Fred, voici la porte, tu peux maintenant surveiller ta maison tout seul.
- Oh ! mon Dieu ! s'écria Fred, que ma femme est intelligente ! Elle ferme bien le haut de la porte et enlève la partie basse pour que n'importe qui puisse entrer à l'intérieur. Il est trop tard maintenant pour rentrer à la maison. Et puisque tu as cru bon d'amener la porte jusqu'ici, tu n'as qu'à continuer à la porter.
- Bien sûr, mon petit Fred, la porte, je la porterai volontiers mais les pommes tapées et la cruche avec du vinaigre c'est trop pour moi. Je les accrocherai à la porte, c'est elle qui les portera.
  Ils arrivèrent à la forêt et cherchèrent les potiers roublards mais en vain. La nuit tomba, et ils grimpèrent sur un arbre pour y passer la nuit. Mais à peine furent-ils installés là haut, dans la cime, qu'arrivèrent les petits filous, ceux qui prennent et emportent ce qui ne veut pas les suivre tout seul, et qui trouvent des choses avant qu'elles ne soient perdues. Ils s'assirent juste au pied de l'arbre sur lequel s'étaient installés Fred et Katia. Ils allumèrent un feu et commencèrent à partager leur butin. Fred se glissa de l'autre côté du pied de l'arbre, ramassa des cailloux, puis il regrimpa sur l'arbre et tenta de tuer les voleurs avec les pierres. Mais il visait mal et les bandits s'écrièrent :
- Le jour va bientôt se lever, le vent fait tomber des pommes de pin.
  Katia avait toujours la porte sur le dos et elle lui pesait trop. Comme elle était persuadée que c'était à cause des pommes tapées, elle chuchota :
- Fred, il faut que je me débarrasse de ces pommes.
- Attends, Katia, ce n'est pas le moment, répondit Fred, ça pourrait nous trahir.
- Mais je suis obligée, Fred, elles sont trop lourdes.
- Eh bien alors, vas-y, que diable !
  Les pommes tapées tombèrent entre les branches et les filous d'en bas observèrent :
  « Les oiseaux crottent. »
  La porte sur ses épaules lui pesant toujours autant, Katia chuchota à nouveau à l'oreille de Fred :
- Oh ! mon petit Fred, il faut que je vide la cruche avec le vinaigre.
- Non, Katia, ce n'est pas le moment, cela pourrait nous trahir.
- Mais je dois le faire, mon petit Fred, il me pèse trop, ce n'est plus supportable.
- Vas-y alors, verse-le, parbleu !
  Katia vida la cruche et le vinaigre éclaboussa les mauvais plaisants au pied de l'arbre.
- C'est déjà la rosée, dirent-ils à l'unisson.
  Enfin, Katia eut une idée : « Et si c'était la porte qui pèse si lourd ? » et elle murmura :
- Fred, tu sais, il faut que je me débarrasse de cette porte.
- Non, Katia, tu ne peux pas, cela pourrait nous trahir.
- Mais il le faut, mon petit Fred, elle est bien trop lourde.
- Je t'ai dit non, Katia, tiens bon.
- Oh ! Fred, je vais la lâcher.
- Sacrebleu ! réagit Fred, en colère, lâche-la donc, qu'on n'en parle plus !
  La porte tomba en un fracas de tonnerre et les escrocs s'écrièrent :
- C'est le diable qui arrive ! Et ils prirent leurs jambes à leur cou, abandonnant toutes leurs affaires.
  À l'aube, Fred et Katia descendirent de l'arbre et, à son pied, ils trouvèrent leur or et le rapportèrent à la maison.
  De retour chez eux, Fred dit :
- Et maintenant, Katia, tu devras te mettre au travail.
- Bien sûr, mon petit Fred, j'irai au champ pour faucher.
  Arrivée au champ, elle commença à se poser des questions :
- Dois-je manger avant de commencer à couper ou vaut-il mieux que je dorme avant de me mettre au travail ? Oh ! Finalement, je vais commencer par manger.
  Elle mangea et puis elle eut sommeil ; elle commença à couper et en somnolant - cric et crac - elle découpa tous ses vêtements, son tablier, sa jupe et même sa chemise. Elle dormit longtemps et lorsqu'elle se réveilla, elle était plantée là, en lambeaux, presque nue.
" Est-ce que c'est moi ou est-ce que ce n'est pas moi ? se demanda-t-elle. Ah non, ce ne peut pas être moi. "
Et la nuit tomba. Katia revint au village en courant, frappa à la fenêtre de Fred et cria :
- Fred ?
- Qu'est-ce que c'est ?
- Est-ce que Katia est à la maison ? Je voudrais savoir.
- Oui, oui, répondit Fred, je crois qu'elle est couchée et qu'elle dort.
- Très bien, dit Katia, on dirait que je suis déjà rentrée.
  Et elle partit en courant.

 

 

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