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16 novembre 2022 3 16 /11 /novembre /2022 19:42

Lettre d’amour de Napoléon à Joséphine

 

Napoléon Ier, né le 15 août 1769 à Ajaccio, en Corse et mort le 5 mai 1821 sur l'île Sainte-Hélène, au Royaume-Uni, est le premier Empereur des Français du 18 mai 1804 au 6 avril 1814 et du 20 mars 1815 au 22 juin 1815. Il fut, sous le nom de Napoléon Bonaparte, un général des armées de la Révolution, commandant en chef des armées d'Italie et d'Orient.

 

 Je n'ai pas passé un jour sans t'aimer ; je n'ai pas passé une nuit sans te serrer dans mes bras ; je n'ai pas pris une tasse de thé sans maudire la gloire et l'ambition qui me tiennent éloigné de l'âme de ma vie. Au milieu des affaires, à la tête des troupes, en parcourant les camps, mon adorable Joséphine est seule dans mon cœur, occupe mon esprit, absorbe ma pensée. Si je m'éloigne de toi avec la vitesse du torrent du Rhône, c'est pour te revoir plus vite. Si, au milieu de la nuit, je me lève pour travailler, c'est que cela peut avancer de quelques jours l'arrivée de ma douce amie (…)
          

         Mon âme est triste ; mon cœur est esclave, et mon imagination m'effraie... Tu m'aimes moins ; tu seras consolée. Un jour, tu ne m'aimeras plus ; dis-le-moi ; je saurai au moins mériter le malheur... Adieu, femme, tourment, bonheur, espérance et âme de ma vie, que j'aime, que je crains, qui m'inspire des sentiments tendres qui m'appellent à la Nature, et des mouvements impétueux aussi volcaniques que le tonnerre. Je ne te demande ni amour éternel, ni fidélité, mais seulement... vérité, franchise sans bornes. Le jour où tu dirais «je t'aime moins» sera le dernier de ma vie. Si mon cœur était assez vil pour aimer sans retour, je le hacherais avec les dents.
 

Joséphine, Joséphine ! Souviens-toi de ce que je t'ai dit quelquefois : la Nature m'a fait l'âme forte et décidée. Elle t'a bâtie de dentelle et de gaze. As-tu cessé de m'aimer ? Pardon, âme de ma vie, mon âme est tendue sur de vastes combinaisons. Mon cœur, entièrement occupé par toi, a des craintes qui me rendent malheureux... Je suis ennuyé de ne pas t'appeler par ton nom. J'attends que tu me l'écrives. Adieu ! Ah ! Si tu m'aimes moins, tu ne m'auras jamais aimé. Je serais alors bien à plaindre.

Albenga, le 18 germinal

Compréhension:

  1. Au début du texte l’auteur exprime un sentiment très particulier envers sa bien aimée, précisez le et relevez un procédé d’écriture qui le montre.
  2. L’image de Joséphine hante l’esprit de l’auteur, relevez une expression qui le montre.
  3. Dans le deuxième paragraphe, le narrateur doute des sentiments de sa bien aimée, relevez du texte l’expression qui le montre.
  4. Que demande Bonaparte de Joséphine ?
  5. Quel souvenir l’auteur évoque-t-il à la fin de sa lettre ?
  6. Dans quel état d’âme se trouve Bonaparte à la fin de sa lettre. Relevez deux procédés d’écriture qui le montrent ?

Vocabulaire et sens : [Reconnaitre le thème à travers le champ lexical]

  1. Relevez du texte le lexique en rapport avec l’expression des sentiments.
  2. Classez le lexique relevé dans un tableau selon qu’il exprime le bonheur ou le malheur dans l’amour.
  3. Que peut-on déduire de ce tableau ? Que peut-on dire de l’amour ?

 

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16 novembre 2022 3 16 /11 /novembre /2022 19:41

BAC

  1. Les connecteurs logiques et la subordination.

 

EXERCICE N° 1 :  Mettez Les connecteurs logiques ci-dessous à leurs places dans le texte :

 

Grâce au progrès  la durée de la vie a pu être allongée

 

 

   L’espérance de vie en France s’établit…………………….à 75 ans et demi pour les hommes et à 83 ans pour les femmes. Seuls quelques individus parvenaient, il y a encore 2 siècles, à de tels âges.

 

      A l’évidence, ce rêve de chacun, retarder la mort, c'est la médecine qui l'accomplit. Non seulement elle est aujourd’hui en mesure de vaincre des maladies autrefois mortelles, telles  la rage, la lèpre et même les angines qui décimaient des populations entières, mais elle nous préserve aussi d’un certain nombre d’agressions par des préconisations en matière d'hygiène.

Si outre. ........................................le progrès allonge la vie, ……………………….  il en accroît la qualité en compensant de plus en plus efficacement les handicaps, en réduisant les souffrances.

Si le cancer s'avère…………………………..mortel dans certains cas, Il l’est………………………… et les souffrances qu’il occasionnait ainsi que les conséquences des traitements tels que la chimiothérapie sont réduites.

Ainsi, on voit bien que le progrès a fait ses preuves dans le domaine de la médecine et nous permet de vivre mieux et plus longtemps,

"encore – actuellement – non seulement – de moins en moins – mais"

 

Le progrès facilite……………………considérablement la vie de tous les jours.

C’est énoncer une évidence que de dire à ouel point les tâches quotidiennes d’entretien ont été allégées par les machines.

Qu’il  s'agisse des machines à laver (le linge ou la vaisselle), des nouveaux robots- aspirateurs, des appareils de cuisine (mixer et autres grille-pain), les automates assument les tâches pénibles ou répétitives. Du temps se libère ……………………….. , qui peut être consacré à des travaux plus valorisants ou aux loisirs.

" aussi – ainsi "

………………………….le progrès enrichit culturellement l’individu.

Les réseaux de communication par satellite ou par câble mettent l'information à la portée du plus grand nombre. Ils apportent des connaissances…………………………..croissantes en nombre et en variété,

………………………….le progrès multiplie les vecteurs de la création artistique,

L'Imprimerie a vulgarisé le livre, les modes d’enregistrement du son ont Inscrit la musique dans le quotidien de chacun, la photographie et l'image animée ont engendré de nouvelles formes d’expression audio-visuelles qui occupent aujourd’hui une place culturelle considérable,       …………………..…. le cinéma et la télévision,

" en outre – comme - enfin – toujours"

 

 

EXERCICE N°2 :    Classez les connecteurs logiques suivants suivant leur classe grammaticale : conjonction ou locution conjonctive de subordination, locution prépositive ou préposition, conjonction de coordination, ou adverbe de liaison.

     Par conséquent/ d’ailleurs /Or/ Mais / de manière à / En effet / En réalité / grâce à/à cause de / de sorte que / afin que / de peur de / de crainte que/ à condition de/à condition que / pour peu que / autrement dit / pourvu que / par / pour /à/de même / de plus / également/ en d’autres termes/ c'est-à-dire / Comme /Et/ donc / ainsi / aussi/ en définitive/ alors/ quand bien même / alors même que/ ou/ de telle manière que / encore que / même si /si / tellement…que / si bien que / au point que / bien que / quoi que / quoique/ loin de/ au Heu de / alors que / pendant que / au contraire/ si ...que / pour... que / tant de „,que / aussi... que / quel», que/ qui.,.que /où.„que/ quelque...que/ trop,..pour que.

Conj. /loc.conj. de sub.

Prép, ou loc. prépositive.

Conj. de coordination

Adverbe de liaison.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Quelle relation logique exprime chacun des connecteurs précédents ? (cause, conséquence, but, concession, condition, rectification (correction), addition, explication.

EXERCICE N°3 :  Exprime te rapport logique indiqué entre parenthèses par te connecteur convenable.

  • « Louisa était seule, couchée, ........................................... „...( addition) se sentait finir. Personne ne s'occupait d'elle, qu'une voisine, qui venait, deux fois par jour, voir ce dont Louisa avait besoin, restait quelques instants, et s'en retournait à ses affaires ; elle n'était pas trop exacte, ……………………( addltion) tardait souvent à venir, Louisa trouvait tout naturel qu'on l'oubliât, ……………………… (comparaison) elle trouvait tout naturel d’avoir mal [...] Elle ne se plaignait pas, Elle savait que ce devait être ……………………… (conséquence). »                                        Romain Rolland, Jean-Christophe.                                                                                          
  • « Tous les métiers intellectuels ou manuels ont …………………………(conséquence) leurs joies. Je ne chercherai pas à classer avec vous les professions d'après la qualité et la quantité des plaisirs quelles réservent : ce serait compliqué………………………….(concession)……………………. (probabilité) aboutiriez-vous, …………………….(condition) vous poursuiviez consciencieusement cette enquête, à des résultats qui vous feraient réfléchir.

 

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16 novembre 2022 3 16 /11 /novembre /2022 19:38

Texte :

 

            (Le narrateur garde un souvenir merveilleux : l’affection dont l’avait entouré sa grand-mère. Le jeune Marcel, de santé fragile, va dormir ; sa grand-mère lui adresse ces affectueuses recommandations.)

 

            “Surtout ne manque pas de frapper au mur si tu as besoin de quelque chose cette nuit, mon lit est adossé au tien, la cloison est mince. D’ici un moment quand tu seras couché fais-le pour voir si nous nous comprenons bien.”

            Et, en effet, ce soir-là je frappai trois coups que, une semaine plus tard quand je fus souffrant, je renouvelai pendant quelques jours tous les matins parce que ma grand-mère voulait me donner du lait de bonne heure. Alors, quand je croyais entendre qu’elle était réveillée, je risquais trois petits coups, timidement, faiblement, distinctement malgré tout. Et à peine j’avais frappé mes coups que j’entendais trois autres, d’une intonation différente de ceux-là, empreints d’une autorité, répétés à deux reprises pour plus de clarté et qui disaient : “Ne t’agite pas, j’ai entendu, dans quelques instants je serai là” ; et bientôt ma grand-mère arrivait. Je lui disais que j’avais eu peur qu’elle ne m’entendît pas ou crût que c’était un voisin qui avait frappé ; elle riait :

          “Confondre les coups de mon pauvre chou avec d’autres, mais entre mille sa grand-mère les reconnaîtrait ! Crois-tu donc qu’il y eu d’autres au monde qui soient aussi bêtas, aussi fébriles, aussi partagés entre la crainte de me réveiller et de ne pas être compris ? Mais quand même elle se contenterait d’un grattement, on reconnaîtrait tout de suite sa petite souris, surtout quand elle est aussi unique et à plaindre que la mienne. Je l’entendais déjà depuis un moment qui hésitait, qui se remuait dans le lit, qui faisait tous ses manèges”.

            Elle entrouvrait les persiennes ; le soleil était déjà installé sur les toits. Elle me disait l’heure, le temps qu’il ferait, que ce n’était pas la peine que j’allasse jusqu’à la fenêtre, qu’il y avait de la brune sur la mer, si la boulangerie était déjà ouverte : tout cet insignifiant lever du rideau, ce négligeable introït[1] du jour, petit morceau de vie qui n’était qu’à nous deux : doux instant matinal qui s’ouvrait comme une symphonie par le dialogue rythmé de mes trois coups auquel la cloison pénétrée de tendresse et de joie, devenue harmonieuse, immatérielle, chantant comme les anges, répondait par trois autres coups, ardemment attendus, deux fois répétés, et où elle savait transporter l’âme de ma grand-mère et la promesse de sa venue, avec une allégresse[2] d’annonciation et une fidélité musicale.

Marcel Proust,

A l’ombre des jeunes filles en fleurs

 

            Etude de texte : (10 points)

 

  1. Compréhension : (7pts)

 

  1. La santé fragile du narrateur nécessite une attention particulière. Que fait sa grand-mère pour être toujours proche de son petit fils ? (1.5pts)

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

 

  1. Comment peut-on qualifier la grand-mère ? Relevez deux traits de caractère en justifiant du texte votre réponse. (2pts)

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

 

  1. Relevez et identifiez un procédé d’écriture qui rende compte de la timidité du narrateur. Expliquez-en l’effet de sens. (2pts)

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

 

  1. a- Précisez le sens du verbe “renouveler” dans la phrase suivante : “Je renouvelai pendant quelques jours tous les matins parce que ma grand-mère voulait me donner du lait de bonne heure.”
  1. Faire de nouveau
  2. Rendre nouveau

b- Utilisez de deuxième sens dans un autre contexte. (1.5pts)

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

 

 

  1. Langue : (3pts)

 

  1. Transposez la phrase ci-dessous au style Indirect :
  • Elle disait : “Ne t’agite pas, j’ai entendu, dans quelques instants je serai auprès de toi.”
  • …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

 

  1. Remlacez, dans la phrase suivante le verbe dire par celui entre parenthèses puis transposez-la au style direct : “Je lui disais que j’avais eu peur qu’elle ne m’entendît pas ou crût que c’était un voisin qui avait frappé.” (avouer)

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

 

 

Essai : (10 points)

       

        Parlant de son souvenir avec sa grand-mère, le narrateur dit que c’était un “petit morceau de vie qui n’était qu’à nous deux ; doux instant matinal qui s’ouvrait comme une symphonie.”

        Pensez-vous que le souvenir soit un refuge qui permettrait à l’individu d’échapper à son réel étouffant ?

        Exprimez votre opinion dans un texte argumentatif coérent.

 

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[1] Introït : chant exécuté avec la messe.

[2] Allégresse : une joie très vive.

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16 novembre 2022 3 16 /11 /novembre /2022 19:34

 

Devoir de contrôle N° 1

 

Mme Hachicha Maha 

 

Texte

Jean-Christophe invite chez lui ses amis (Simon et le narrateur) pour leur avouer qu’il voulait demander la main d’Émilie. Le problème est que leur ami commun Fabrice est lui-même amoureux d’Émilie.

 

- Je vais être franc avec toi. Non seulement je ne suis pas convaincu, en plus je ne suis pas content du tout. Ce que tu as fait à Fabrice est inexcusable.

Jean-Christophe accusa le coup avec calme. […] Jean-Christophe attendit de voir Simon se rasseoir avant de porter un verre d’eau à sa bouche.

Il reposa le verre, s’essuya les lèvres sur un bout de torchon qu’il lissa machinalement en l’étalant sur la nappe.

Sans lever les yeux sur nous, il dit d’une voix pesante, réfléchie :

- Il s’agit d’amour. Je n’ai rien volé, rien détourné. Un coup de foudre comme il s’en déclare des milliers de par le monde. C’est un moment de grâce, le coup de foudre ; l’instant privilégié des dieux. Je ne crois pas ne pas le mériter. Je n’ai pas à en rougir, non plus. J’ai aimé Émilie à l’instant où je l’ai vue. Il n’y a rien d’ignoble là-dedans. Fabrice est toujours mon ami. Je ne sais pas comment dire les choses. Je les prends comme elles viennent.

Ses poings cognèrent brusquement sur la table, nous ébranlant de la tête aux pieds :

- Je suis heureux, bon sang ! Est-ce un crime d’être heureux ?

Il leva ses yeux enflammés sur Simon :

- Quel mal y a-t-il à aimer et à être aimé ? Émilie n’est pas un objet, une œuvre d’art que l’on achète dans un magasin ou une concession que l’on négocie. Elle n’appartient qu’à elle-même. Elle est libre de choisir comme elle est libre de renoncer. Il s’agit de partager une vie, Simon. Il se trouve que mes sentiments pour elles ne l’indiffèrent pas, qu’elle éprouve les mêmes pour moi. Où est l’ignominie[1] là-dedans ?

Simon ne se laissa pas intimider[2]. Il tenait ses poings crispés sur la table, les narines dilatées de colère. Il regarda Jean-Christophe droit dans les yeux et, articulant chaque syllabe, il lui dit :

- Alors pourquoi nous as-tu fait venir si tu es convaincu de ta décision ? Pourquoi nous sommes là, Jonas et moi, à subir ta plaidoirie[3] si tu estimes que tu n’as rien à te reprocher ? Penses-tu, ainsi, alléger ta conscience ou nous associer à tes coups bas ?

- Hors sujet, Simon. Tu es hors sujet. Je ne vous ai pas appelés pour voir si j’aurais votre bénédiction[4], encore moins pour vous forcer la main. Il est question de ma vie, et je suis assez grand pour savoir ce que je veux et comment l’obtenir…

Yasmina KHADRA, Ce que le jour doit à la nuit, 2008.

 

I/ Compréhension : (6 points)

  1. Jean-Christophe annonce son mariage. Que pense Simon de cette décision ? (1 point)

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

  1. Quels arguments Jean-Christophe présente-t-il pour défendre sa passion ? (2 points)

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

  1. Dans ce passage Jean-Christophe adopte deux réactions différentes, lesquelles ? Identifiez-les en justifiant chaque attitude par un indice court. (3 points)

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

II/ Langue : (6 points)

Vocabulaire : (2 points)

  1. Cherchez dans le texte le champ lexical du « mal».     (1 point)

…………………………………………………………………………………………………………………I  - Il s’agit d’amour.

Rédigez une phrase avec un synonyme du mot souligné.   (1 point)                     

……………………………………………………………………………………………………… Grammaire : (4 points)   

  1. Complétez la phrase suivante par une proposition subordonnée circonstancielle de but.  (1 point)
  • Il invite ses amis………………………………………………………………………………………
  1. J’ai l’intention d’épouser Émilie avant Noël. Et j’ai besoin de sous.

Reliez ces phrases de manière à exprimer une cause avec une préposition.          (1 point)

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

  1. Je ne suis pas content du tout. Ce que tu as fait à Fabrice est inexcusable.

Réécrivez ces deux phrases pour obtenir :  (2 points)

a/ une proposition subordonnée circonstancielle  de cause : ……………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………..

b/  une proposition subordonnée circonstancielle de conséquence : ……………………………………

…………………………………………………………………………………………………………….

Essai : (8 points)

                Sujet :    Jean-Christophe interroge ses amis : «Quel mal y a-t-il à aimer et à être aimé ? »

             Pour quelles raisons l’être humain aime-t-il ?

     Répondez à cette question dans un texte explicatif que vous illustrerez par des exemples pertinents.

 

...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

 

 

 

[1] Ignominie= déshonneur.

[2] Intimider= troubler, embarrasser.

[3] Une plaidoirie= ici, argumentation.

[4] La bénédiction= l’accord.

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11 novembre 2022 5 11 /11 /novembre /2022 21:14

Collège Pilote Menzah5                                                                                                                      2022/2023 

Mme  Hachicha Maha

Devoir de contrôle N°  1

 

Texte

Ma mère adorait voyager. Elle allait d’Espagne en Angleterre ; de Londres à Paris ; de Paris à Berlin. De là, à Christiania ; puis revenait m’embrasser et repartait pour la Hollande, son pays natal.

Elle envoyait à ma nourrice : des vêtements pour elle, et des gâteaux pour moi.

Elle écrivait à une de mes tantes : « Veille sur la petite Sarah, je reviendrai dans un mois. » Elle écrivait à une autre de ses sœurs, un mois après : « Va voir l’enfant chez sa nourrice, je reviens dans quinze jours. »

Ma mère avait dix-neuf ans, j’en avais trois ; et mes tantes avaient : l’une dix-sept ans, l’autre vingt ans. Une autre avait quinze ans, et l’aînée vingt-huit ans ; mais cette dernière habitait la Martinique et avait déjà six enfants.

Ma grand’mère était aveugle. Mon grand-père était mort ; et mon père était en Chine depuis deux ans. Pourquoi ? Je n’en sais rien.

Mes jeunes tantes promettaient de venir me voir, et ne tenaient guère leur parole.

Ma nourrice était bretonne et habitait près de Quimperlé une petite maison blanche, au toit de chaume très bas, sur lequel poussaient des giroflées sauvages.

C’est la première fleur qui ait charmé mes yeux d’enfant. Et je l’ai toujours adorée, cette fleur aux pétales faits de soleil couchant, aux feuilles drues et tristes.

C’est loin, la Bretagne, même à notre époque de vélocité. C’était alors le bout du monde.

Heureusement, ma nourrice était, paraît-il, une brave femme. Et, son enfant étant mort, je restai seule à être aimée. Mais elle aimait comme aiment les gens pauvres : quand ils ont le temps.

Un jour, l’homme étant malade, elle était allée aux champs pour aider à la récolte des pommes de terre ; le sol trop mouillé les pourrissait. Le travail pressait. Elle me confia à la garde de son mari, étendu sur sa couchette bretonne, les reins cloués par un lumbago. La brave femme m’avait installée dans ma chaise haute. Elle eut soin de mettre la cheville de bois qui tenait devant moi la tablette étroite sur laquelle elle posa de menus jouets. Elle jeta un sarment dans la cheminée et me dit en breton (jusqu’à l’âge de quatre ans je n’ai compris que le breton) : « Tu seras sage, Fleur-de-Lait ? » (C’était le seul nom auquel je répondais alors.)

La brave femme partie, je m’efforçai de retirer la cheville de bois mise avec tant de soin par ma pauvre nourrice. Ayant enfin réussi, je poussai le petit rempart, croyant — pauvre de moi — m’élancer sur le sol ; et je tombai dans le feu qui crépitait joyeusement. Les cris de mon père nourricier qui ne pouvait bouger, attirèrent les voisins. On me jeta toute fumante dans un grand sceau de lait qui venait d’être tiré.

Mes tantes, prévenues, avertirent ma mère. Et pendant quatre jours, cette paisible contrée fut labourée par les diligences qui se succédaient. Mes tantes arrivaient de partout. Et ma mère, affolée, accourait de Bruxelles avec le baron Larrey et un de ses amis, jeune médecin qui commençait à devenir célèbre. Plus un interne amené par le baron Larrey.

On m’a conté depuis que rien n’était plus douloureux et charmant que le désespoir de ma mère.

Sarah Bernhardt , Ma double vie

Charpentier et Fasquelle, 1907 (p. np-580)

 

Collège Pilote Menzah5                                                                                                                                      2022/2023    

Mme  Hachicha Maha

Devoir de contrôle N°  1

 

 

  1. Compréhension: (7 pts)
  1. Que recommande la maman à la famille élargie ?  (1pt)

...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

  1. La famille nucléaire s’occupe-t-elle convenablement de la narratrice ? justifie ta réponse par deux expressions du texte. (2pts)

....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

  1. Qu’est-il arrivé à la petite fille ?  (2pts)

...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

  1. Quelle est la réaction finale de sa mère ? (2pts)

.......................................................................................................................................................................................................................................................................................................

..........................................................................................................................................

 

  1. Langue : (6 pts)

Vocabulaire :

  1. La mère explique  à sa fille les origines de sa famille ; complète son récit par les mots convenables(1pt)

« Je n’ai pas connu ton..................................., mais on m’a toujours dit qu’il est issu d’une ............................ allemande, c’est pourquoi il a les cheveux très clairs. Alors que ta ...................................a du sang italien. Son .....................................est Pirelli. »

  1. Transforme les phrases en suivant les indications entre parenthèses :  (1pt)

a-  Les tantes négligent leur nièce.

(Phrase interrogative par inversion du sujet) ………………………………………………………………....................................................

b-  le vieux doit se lever et essayer de marcher. (Phrase impérative)

…………………………………………………………………............................................

  1. La nourrice envoie un télégramme de quatre phrases  à la mère de Sarah pour l’informer de ce qui s’est passé. (1pt)

Imagine ce qu’elle dit en utilisant les types et les formes de phrases proposés.

 (phrase impérative négative – phrase interrogative – phrase déclarative et phrase exclamative)

.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

  1.  Réécris les phrases suivantes  à la forme affirmative ou négative selon le cas : (1pt)
  1.  La mère n’a pas encore appelé la nourrice.

………………………………………………………………………………….............

  1. Le père nourricier peut encore marcher.

……………………………………………………………………………………………

  1. Les tantes ne se rendent guère à la campagne.

.................................................................................................................................

  1.  Elle sera sage et gentille.

..................................................................................................................................

 

  1.    En fin de matinée, la mère arrive accompagné du médecin. (1pt)

Fais la parler dans un paragraphe de cinq lignes où tu conjugues les verbes suivants : devenir- ne pas se sentir – craindre – promettre au présent de l’indicatif. 

.........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

  1. Complète les phrases suivantes par c - ç ou g – gu. (1pt)

 

  La fillette, toute  a....a ....ée, san...lote et ....émit à faire fondre le ...oeur

 

  1. Essai : (7 pts)

 

Vous passez une journée à la plage. Tes parents partent chercher des sandwichs et te demandent de surveiller ton petit frère qui nage au bord de la mer. Soudain, tu ne le trouves pas.

Fais le récit de cette mésaventure.

 

 

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11 novembre 2022 5 11 /11 /novembre /2022 20:55

Collège  Pilote  Menzah  5                                                                                     10 / 11 /2022                      

Mme  Hachicha Maha

Devoir de contrôle N°1

 

Texte

 

       Juste après sa naissance Rémi a été volé à ses parents pour être confié à des paysans. Il a été ensuite élevé par un montreur de chiens, le bon Vitalis qui est mort plus tard, de froid et de misère. Alors Rémi est accueilli par la famille de tante Catherine. Mais, le mari de cette dernière, considéré comme un père par Rémi est mis en prison. L'enfant est donc obligé encore une fois de partir…   

                                                                                                                                              

     En avant ! Le monde était ouvert devant moi, et je pouvais tourner mes pas du côté du nord ou du sud, de l’ouest ou de l’est, selon mon caprice.

     Je n'étais qu'un enfant, et j'étais mon maître ! Hélas ! C’était précisément là ce qu’il y avait de triste dans ma position.                                                                                                                               Combien d’enfants se disent tout-bas : « Ah ! Si je pouvais faire ce qui me plaît, si j’étais libre ; si j’étais mon maître ! » Combien aspirent, avec impatience, au jour bienheureux où ils auront cette liberté …de faire des sottises !                                                                

 

    Moi, je me disais : « Ah ! Si j’avais quelqu’un pour me conseiller, pour me diriger ! » C’est qu’entre ces enfants et moi il y avait une différence … terrible.                                                                                         

 

     Si ces enfants font des sottises ils ont derrière eux quelqu'un pour leur tendre la main quand ils tombent, ou pour les ramasser quand ils sont à terre, tandis que moi, je tombais, je devais aller jusqu’au bas, et une fois là me ramasser tout seul, si je n’étais pas cassé.                                                                                                                                                                                                 

 

     Et j'avais assez d'expérience pour comprendre que je pouvais très bien me casser.

     Malgré ma jeunesse, j'avais été assez éprouvé  par le malheur pour être plus circonspect. et plus prudent que ne le sont ordinairement les enfants de mon âge ; c'était un avantage que j'ai payé cher.

                                                                              Hector Malot, Sans famille

 

  1. Compréhension : (7 points )

 

1) Quelles sont les deux principales différences entre le narrateur et les autres enfants de son âge ?  (2pts)

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..................................................................................................................................................................................................................

2) Qu’est-ce qui rend sa situation  triste ? (1pt)

………………………………………………………………………………............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

3) Pour quelle raison, le narrateur reconnaît-il, à la fin du texte que cette situation est pourtant avantageuse ? (2pts)

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….............................................................................................................................................................................................................................................

4) D’après ce texte, quels seraient les devoirs des parents envers leurs enfants ? Citez-en deux (2pts)

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….................................................................................................................................................................................................................

  1. Langue : (6pts)

1) Complète ce paragraphe en remplaçant les noms entre parenthèses par les adjectifs qui en dérivent. (1pt)

         La tente Catherine est une femme (générosité) ………………………… et (compassion) ……………….. Elle regarde Rémi avec des yeux doux et (affection) ..…………………si bien que l’enfant se sentit (confiance) …………………… et soulagé en sa présence.

2) Remplace le groupe complément circonstanciel de temps par une subordonnée de même sens (veille à la concordance des temps) : (0.75pt)

-A peine arrivé, l’enfant fut transféré dans la salle d’opération.

………………………………………………………………………………………

-A son réveil, il réclame bruyamment son petit déjeuner.

………………………………………………………………………………………

-Pendant notre séjour à l’hôtel, nous avons assisté à des représentations.

………………………………………………………………………………………

3)-Complète ces phrases selon les indications entre parenthèses : (0.75pt)

a- Les enfants sont dissipés, (subordonnée circonstancielle du temps) ………………………………………………………………………………………

b- (gérondif)………………………………… Madde  s’est adressée violemment à son frère.

c-(un groupe nominal prépositionnel) ……………………………, l’enfant a senti un malaise.

4) Conjugue les verbes entre parenthèses au passé simple ou à l’imparfait :(2.5pts)

-Tous les matins, Rémi (se déplacer) …………. d’un lieu à un autre pour gagner de l’argent. Il (être) …………..  jeune et actif et les spectateurs (aimer) ………… beaucoup son spectacle. Dès qu’il (terminer) …………… son numéro, l’enfant (se mettre) …………… à chercher de la nourriture pour son chien.

5) Complète par ‘’quel(le)s’’ ou ‘’qu’elle(s)’’ : (1pt)

  -……………. injustice de me priver de ma liberté ! De ……………… droit m’interdit- il de se déplacer ?

III-   Essai : (7pts)  

 Un de tes camarades passe par des moments difficiles et décide de quitter l’école pour travailler. Pris de pitié à son égard, tu décides de t’approcher de lui afin de le consoler. Lui de son côté te confie les malheurs dont il souffre.

Raconte en  insérant  le  dialogue qui s’est déroulé entre vous.

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

 

 

[1] Envie, désir

[2] Qui agit avec prudence.

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2 décembre 2021 4 02 /12 /décembre /2021 20:20

Correction:

L’injustice est l’un des phénomènes sociaux les plus ravageurs. Il anéantit la dignité des êtres et les prive d’une vie paisible. Tel est le cas de Simon, un collégien dont la vie n'avait jamais souri. Il était toujours humilié par ses camarades car il était orphelin du père.
               Un après midi, traumatisé par les injustes coups et moqueries de ses amis, ce jeune homme accourut vers Philippe, un forgeron réputé pour son bon cœur, pour chercher un peu de réconfort loin de ce monde cruel. Dès qu’il arriva chez lui, il fondit en larmes dans ses bras. Il était d’une pâleur cadavérique, qui en disait long sur ses souffrances et douleurs non méritées. 
L’enfant s'adressa au forgeron d’un ton malheureux : « L’enfance devrait être une période de vie dépourvue de soucis, de pleurs continus et de tristesse. Pourquoi je ne la vis pas  comme tous les autres enfants ? Pourquoi mes amis me détestent-ils sans  raison ? Est-ce parce je suis sans père ? Mais ai-je choisi sa mort ?
 C’est dur tu sais de se retrouver aussi seul à un âge si précoce, sans amis qui t’aiment réellement, et de vivre tel un domino qui chercherait son double. J’ai feint la gaieté pour dissimuler ma gravité. Mais je n’en peux plus. Ma vie est un vrai calvaire !!
  Un Air de pitié et de compassion s’empara de Philippe. C’était comme si une épée lui avait transpercé le cœur, qui s’est brisé à l’écoute de ses paroles. Cependant, il se ressaisit, étreignit affectueusement le petit Simon, qui ne put empêcher ses larmes de couler, et lui répondit avec une voix sincère et affectueuse: « Petit enfant, tes camarades t’aiment vraiment, ils sont juste un peu méchants avec les élèves qu’ils ne connaissent pas. Ils te font croire que tu es différent et malheureux alors qu’au fond de leur être, ils ne te détestent pas. Un jour, ils finiront par te voir autrement . Ils sauront combien tu es gentil, ton bon cœur et ton altruisme prendront le dessus. Refugie-toi dans tes études et ne prête pas attention à eux. Tu gagneras la paix et la vie dépourvue de problèmes.
A ces paroles, un sourire éclaira un bref instant le visage pale de Simon.
 Ayant finalement retrouvé le bonheur qu’il croyait avoir perdu à jamais, Simon changea, sa vision du monde. Les conseils de Philippe l’avaient énormément aidé. Il gravit avec aisance les classes et le voilà maintenant exerçant un noble métier, il était devenu un grand médecin réputé par sa persévérance et son efficacité. Quelle fierté !
 C’était une histoire ou plutôt une leçon à ceux qui souffrent des moqueries de leurs amis ; réfugiez-vous dans vos études et soyez sûrs que c’est la meilleure des solutions pour avancer dans la vie.

                                        Lamis Mokded  9B7

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30 novembre 2020 1 30 /11 /novembre /2020 19:47

Collège  Pilote  Menzah 5                                                                                          2020/2021                            

Mme  Hachicha Maha

Devoir de contrôle N°  1

Texte

Lassie, la chienne du petit Joe, est vendue. Elle s’enfuit pour retrouver son ancien maître. Le soir, le petit n’est pas rentré. Son père Sam est parti à sa recherche …

 

Dans un creux de rochers qui les mettaient à l’abri de la pluie, il trouva le chien et l’enfant. Sam resta un instant immobile ; on n’entendait que le bruit de sa respiration.

« Viens, Joe », dit-il enfin. Ce fut tout.

 

Le petit garçon se leva docilement et suivit son père en silence. Accompagnés du chien, l’homme et l’enfant parcoururent les sentiers de la lande couverte de bruyères enchevêtrées, les sentiers qu’ils connaissaient si bien tous les deux. Lorsqu’ils furent près du village, Sam s’adressa à son fils :

« Rentre à la maison, Joe. Je la ramène au chenil1. Quand je serai de retour, j’aurai un mot à te dire. »

 

Joe comprit ce qui l’attendait. Il avait commis une faute grave, il le savait. Mais, en arrivant chez lui, il put voir, d’après l’attitude de sa mère, à quel point il avait blessé ses parents. Mme Carraclough accueillit son fils par un silence glacial. […]

 

 Le lendemain matin, au petit déjeuner, […] la mère de Joe commença :

« Joe, j’ai promis à ton père de te parler. »

Joe baissa les yeux vers la table et attendit.

« Tu sais que tu as mal agi, mon petit, n’est-ce pas ?

  • Oui, maman, et je le regrette.
  • Je sais, mais, il ne suffit pas de le regretter quand  le mal est fait, Joe. Il importe que tu ne causes pas d’ennuis à ton père. Surtout en ce moment. »

« Vois-tu, notre situation a changé, Joe, il faut te le rappeler. Les choses étant ce qu’elles sont, ton père a beaucoup de soucis depuis quelque temps. Tu es un grand garçon, maintenant, tu as douze ans, et il faut essayer de comprendre comme si tu étais un homme. […] Peut-être, un jour, les choses s’arrangeront-elles, ce sera comme autrefois, et alors notre premier soin sera d’acheter un autre chien, n’est-ce pas ? »

Joe sentit la bouillie d’avoine s’arrêter dans sa gorge.

« Non, je ne veux pas d’autre chien, s’écria-t-il, non, jamais. »

 

Eric KNIGHT, Lassie, chien fidèle.

 Traduit par Janine de Villebonne. Livre de Poche 2012.

 

Un chenil : Logement des chiens de meute.

Collège  Pilote  Menzah  5                                                                                               2020/2021 

Mme  Hachicha Maha

Devoir de contrôle N°  1

Nom : ................................................... Prénom : .............................................7ème B........Gr : ........ N° : .....       

 

 

Compréhension :            (10points)

 

  1. Joe a commis une grave erreur.  Qu'a-t-il fait ? (1.5pt)

………………………..………………………………………………………………………..................................................................................................................................................

  1.  Que font les parents après que leur fils ait commis cette erreur ? Justifie ta réponse par deux indices différents.      (3pts)

……….…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

  1. Lors de son entretien avec sa maman, quel sentiment le petit garçon éprouve-t-il ? Justifie ta réponse par une expression du texte.             (2pts)

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

  1.  Vers la fin du texte, la maman fait une promesse à son fils pour le rassurer.

Quelle promesse la maman a-t-elle faite à son fils pour le réconforter ? (1.5pt)

………………………………………………………………………………………………….

  1.  A-t-elle réussi à le convaincre ? Justifie ta réponse par une expression du texte.  (2pts)

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Langue :            (10points)

  1. Complète par des expressions choisies dans la liste suivante:   (1.5pts)

( joie - désespéré – voit - aux anges – entendre - voir- déprimée - chagriné - ravi - regarde )

Joe est ………………., : il vient de commettre une grave erreur. Ses parents vont-ils la lui pardonner ? Sur le chemin du retour, en traversant la lande, il ……………………. le ciel. Tout à coup, le gamin ……………… des éclairs. Puis un bruit se fait ………………… Il hâte le pas vers la maison. Là,  sa mère le trouve si …………………… qu’elle essaye de le réconforter en lui faisant une promesse ; c’est alors qu’il pousse un cri de ……………… .

 

  1. Voici un extrait du dialogue qui a eu lieu entre Joe et son papa. Propose des phrases de types différents pour compléter les phrases manquantes. (2,5pts)
  • ……………………………………………………, dit l’enfant pour s’excuser.
  • Ton acte est irresponsable.
  • ……………………………………………………………, demande-t-il.
  • Tout simplement parce qu’on passe par une période difficile.
  • ………………………………………………...…. , dit le petit garçon en colère.
  • On ne parle pas ainsi !
  • …………………………………………………………………………………
  • Oui. Tu auras un autre chien dès que la situation s’améliore.. …………………… ………………………………………………………..,  ordonne le père inquiet.

 

  1. Transforme en P interrogatives en faisant porter l'interrogation sur le mot souligné: (1pt)

- Le père est déçu parce que Joe a mal agi.

 è………………………..………………………………………………………………………

-  Sam a trouvé le chien et l’enfant dans un creux de rochers.

 è………………………..………………………………………………………………………

  1. Mets à la forme indiquée entre parenthèses en y introduisant les transformations nécessaires.    ( 2pts)

- Ton père a-t-il beaucoup de soucis ?

è…………………………………………………………………………… (forme négative)  

-La maman n’a pas encore  réussi à convaincre son fils.      è………………………..…………………………………………………(forme affirmative)

  1. Mets les verbes entre parenthèses aux temps qui conviennent.        (2pts)

 

        Quand il était le maître de Lassie,  Joe (vivre) …………………………. des moments inoubliables avec sa chienne. Aujourd’hui, il (ne pas parvenir) ……………………………. à se séparer d’elle. Mais il (faire)…………………… de son mieux pour ne pas décevoir ses parents. Un jour son vœu (être)………………..exaucé !

  1. Complète par les homophones:       Se/Ce     -     ses/ces   -   c'est/s'est     (1pt)

………que Joe a fait est impardonnable. Il ……….. montré d’un immense égoïsme. Mais, il a compris qu’il a mal agi.

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25 novembre 2020 3 25 /11 /novembre /2020 19:34

Collège  Pilote  Menzah  5                                                                                                                                    2020/2021                                                                                                                                                 

Mme  Hachicha Maha

Devoir de contrôle N°  1

Texte :

Quand Sophie voyait quelque chose qui lui faisait envie, elle le demandait. Si sa maman le lui refusait, elle redemandait et redemandait jusqu’à ce que sa maman, ennuyée, la renvoyât dans sa chambre. Alors, au lieu de n’y plus penser, elle y pensait toujours

Bien souvent, en tâchant de l’avoir, elle se faisait punir ; mais elle ne se corrigeait pas.

Un jour sa maman l’appela pour lui montrer une charmante ''boîte à ouvrage que M. de Réan venait d’envoyer de Paris. La boîte était en écaille avec de l’or ; il y avait tout ce qu’il fallait pour travailler, et tout était en or ; il y avait un dé, des ciseaux, un étui, un poinçon, des bobines, Dans un autre compartiment il y avait une boîte à aiguilles, une boîte à épingles dorées, une provision de soies de toutes couleurs, de fils de différentes grosseurs, de rubans, etc. Sophie se récria sur la beauté de la boîte :

« Comme tout cela est joli ! dit-elle, et comme c’est commode d’avoir tout ce qu’il faut pour travailler ! Pour qui est cette boîte, maman ? ajouta Sophie en souriant, comme si elle avait été sûre que sa maman répondrait : C’est pour toi.

— C’est à moi que ton papa l’a envoyée, répondit Mme de Réan.

Sophie : Quel dommage ! J’aurais bien voulu l’avoir. Oh ! Maman, donnez-la-moi, je vous en prie.

Madame De Rean. : Non, Sophie, n’y pense pas ; tu es trop jeune.

Sophie : Oh ! Maman, je vous en prie !

Madame De Rean : Sophie, tu m’ennuies. Je te prie de ne plus songer à la boîte. »

Sophie se tut ; elle continua à regarder la boîte, puis elle la redemanda à sa maman plus de dix fois. La maman, impatientée, la renvoya dans le jardin.

Sophie ne joua pas, ne se promena pas ; elle resta assise sur un banc, pensant à la boîte et cherchant les moyens de l’avoir. Elle réfléchit, réfléchit longtemps ; enfin elle sauta de dessus son banc, frotta ses mains l’une contre l’autre et s’écria :

« J’ai trouvé, j’ai trouvé. La boîte sera à moi. »

Et voilà Sophie qui rentre au salon, la boîte était restée sur la table ; mais la maman n’y était plus. Sophie avance avec précaution, ouvre la boîte et en retire une à une toutes les choses qui la remplissaient. Son cœur battait, car elle allait voler. Elle avait peur que quelqu’un n’entrât avant qu’elle eût fini. Mais personne ne vint ; Sophie put prendre tout ce qui était dans la boîte. Quand elle eut tout pris, elle referma doucement la boîte, la replaça au milieu de la table et alla dans un petit salon où étaient ses joujoux et ses petits meubles ; elle ouvrit le tiroir de sa petite table et y enferma tout ce qu’elle avait pris dans la boîte de sa maman.

Les malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur

Collège  Pilote  Menzah  5                                                                                                                                    2020/2021                                                                                                                                                 

Mme  Hachicha Maha

Devoir de contrôle N°  1

Nom : ................................................... Prénom : .............................................7ème B........Gr : ........ N° : .....       

  1. Compréhension : (lOpts)
  1. A quoi sert la boite que M. de Réan a offerte à sa femme ? Justifie ta réponse par trois indices du texte. (2pts)

............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

  1. Quel sentiment Sophie éprouve-t-elle en découvrant que la boite appartient à sa mère ? Relève la phrase qui justifie ta réponse. (3pts)      

..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

  1. Que décide-t-elle de faire pour obtenir cette boite ? Justifie ta réponse par des indices textuels. (2pts)

...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

  1. Quels sont les défauts de cette fille; Donne trois adjectifs pour la caractériser. (3pts)

...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

......................................................................................................................................................

II. Langue : (lOpts)

  1. Trouve dans le texte un synonyme de l’adjectif souligné dans la phrase suivante (lpt) :
  • Sophie redemandait et redemandait jusqu’à ce que sa maman, ennuyée, la renvoyât dans sa chambre.
  • Ennuyée ═ ..........................................

Donne un autre adjectif synonyme puis emploie-le dans une phrase (lpt) :

  • Ennuyée ═ ..........................................

Phrase Þ .....................................................................................................................

......................................................................................................................................

  1. Transforme les phrases affirmatives en phrases négatives. (2pts)

       Le père fait toujours des surprises à ses enfants. Il envoie des cadeaux à son fils et à sa fille Sophie.  Cette  dernière, plus âgée que son frère,  a tout dit à sa mère.

 

...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

  1. Rédige une phrase pour chacune des situations suivantes : (2pts)
  1. la maman demande à Sophie de ne plus geindre. Rédige une phrase impérative.

.........................................................................................................................................

  1. Le père, inquiet, demande à sa femme la raison de sa colère. Rédige une phrase interrogative.

............................................................................................................................................

  1. En trouvant la boite vide, la mère est abasourdie. Rédige une phrase exclamative.

............................................................................................................................................

4. Sophie écrit une lettre à son père pour lui demander de lui acheter une boite identique à celle de sa mère. Que lui dit-elle ? Rédige, en quelques lignes, cette lettre en variant les types de phrases. (2pts)

 

..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

5. Conjugue les verbes infinitifs (...) au présent de l’indicatif. (lpt)

Regrettant sa bêtise, Sophie demande grâce à sa mère et la  (supplier) .............................

 de la punir. Elle lui  (promettre) ............................. d’être sage. La mère, attendrie, y (consentir) .......................... mais elle la (prévenir) ........................... qu’à la moindre incartade, elle sera lourdement sanctionnée.

6. Complète par les homophones:       Se/Ce     -     ses/ces   -   c'est/s'est     (1pt)

………que Sophie a fait est impardonnable. Elle a dépassé ...............limites et ……….. montré d’un immense égoïsme.  Sa mère va sûrement ..............fâcher et la réprimander.

 

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25 novembre 2020 3 25 /11 /novembre /2020 19:30

Le participe passé s’accorde dans certains cas en genre et en nombre :

  • dans le cas des verbes qui construisent leur passé composé avec l’auxiliaire être. Le participe passé s’accorde alors en genre et en nombre avec le sujet de la phrase.
    Exemples :

Il est allé dans son bureau.
Elle est allée dans son bureau.
Ils sont allés dans leurs bureaux.
Elles sont allées dans leurs bureaux.

  • dans le cas des verbes qui construisent leur passé composé avec l’auxiliaire avoir, lorsque le complément d’objet direct (COD) est placé avant le verbe. Le participe passé s’accorde alors en genre et en nombre avec ce complément d’objet direct. Trois cas sont possibles : le COD peut-être un pronom personnel (me, te, le, la, nous, vous, les), le pronom relatif que ou un nom placé devant le verbe (dans les interrogations et exclamations).              
  • Exemples :Il a rangé son bureau. → Il l’a rangé.

Il a rangé sa chambre. → Il l’a rangée.
Il a rangé ses dossiers. → Il les a rangés.
Il a rangé ses cartes de visite. → Il les a rangées.

  • dans le cas des verbes pronominaux - qui construisent toujours leur passé composé avec l’auxiliaire être - le participe passé s’accorde en général avec le sujet.   Exemple : Nous nous sommes levés très tôt.

Mais il ne s’accorde pas lorsque le verbe est suivi d’un COD.

Exemple : Elle s’est lavé les mains. (Elle s’est lavé quoi ? → les mains)

→ mais elle s’est lavée.

Attention : Le participe passé ne s’accorde jamais avec le complément d’objet indirect (COI).

Exemple : Marie et Laurent se sont téléphoné.

→ se = complément d’objet indirect (téléphoner à qui ?)

Les participes passés des verbes suivants ne s’accordent donc jamais : se téléphoner, se parler, se mentir, se plaire (complaire/déplaire), se sourire, se rire, se nuire, se succéder, se suffire, se ressembler, s’en vouloir.

En cas de doute, on peut utiliser une petite astuce pour savoir si le verbe admet ou non un COI : Il suffit de transformer la phrase en remplaçant le pronom réfléchi par le complément, comme indiqué ci-dessous.

Exemple : Elles se sont souri → Elles ont souri à qui ? = à elles-mêmes

Le à indique qu’il s’agit d’un COI : il ne faut donc pas accorder le verbe

se rendre compte

Le participe passé de la locution verbale se rendre compte ne s’accorde pas avec le sujet car le mot compte est considéré comme COD du verbe (se rendre quoi ? → compte).

Exemple : Elle s’est rendu compte de son erreur.

 

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